L'affaire Renault (2010-2011) est une fausse affaire d'espionnage industriel dans laquelle le service de sécurité du groupe a accusé à tort trois cadres de haut niveau pour divulgation de secrets industriels à la Chine au sujet du véhicule électrique. Cet article s'appuie sur une analyse structurelle de cette affaire avec l'ambition d'examiner les tendances contradictoires du capitalisme de type informationnel. Au cœur de l'affaire, c'est d’abord la tension entre espionnage et contre-espionnage, secret des affaires et secret personnel, que la médiatisation du scandale a permis de révéler.

Les difficultés rencontrées ces derniers mois par le constructeur dirigé par Carlos Tavares soulèvent une question : peut-il persister dans sa stratégie de chasse effrénée aux coûts ?

Les voitures électriques importées de Chine inquiètent. Les Etats-Unis ont érigé un mur préventif et l'Europe veut rééquilibrer la concurrence tout en restant ouverte. Deux stratégies différentes. Données chiffrées. Graphiques.

Il fut un temps où la France faisait la promotion du diesel. Au début des années 1990, Citroën vantait encore des véhicules "puissants et propres". Malgré les alertes des scientifiques, l'État a continué à soutenir le carburant à grand renfort de cadeaux fiscaux. Le mythe d'une pollution maîtrisée a tenu bon, jusqu'à ce qu'éclate le scandale des moteurs truqués...

Dans le cadre de sa lutte contre le changement climatique, l'Union européenne a mis en place une politique de transition énergétique ambitieuse, dans laquelle figure notamment la fin de la vente de véhicules thermiques neufs à compter de 2035, les voitures à moteur thermique devant progressivement être remplacées par des voitures électriques. Les constructeurs automobiles européens ont entamé leur conversion à marche forcée, mais la Chine a une longueur d'avance et fait l'objet de vives discussions à l'international, accusée de pratiquer une concurrence déloyale sur ce marché.

Le constructeur français s'apprête à dévoiler sa R4 entièrement électrique. Ce modèle incarne la nouvelle direction amorcée par Luca de Meo, dans un contexte de forte concurrence.

Après une édition 2022 sous le signe de la disette, le salon international fait son retour dans la capitale. Jusqu'au 20 octobre, les amoureux de la voiture ont rendez-vous pour découvrir les toutes dernières nouveautés.

Ils génèrent de gros bénéfices aujourd’hui, et préfigurent le marché des véhicules électriques, des logiciels et des services de demain. Pas de chiffres. Article extrait de "The Economist".

Destiné à permettre aux classes moyennes d’accéder massivement à la mobilité électrique, le bonus écologique fait depuis le début de l’année d’une pierre deux coups. Conditionnée à des critères environnementaux plus stricts, cette aide nouvelle version a contribué aussi à exclure les véhicules produits en Asie, dont le bilan carbone est trop lourd… et protégé les constructeurs européens de cette concurrence féroce. Reste à savoir jusqu’à quand. La filière espère un peu de visibilité en la matière. Quelques données chiffrées.

Le constructeur a déjà utilisé la rupture conventionnelle collective et signé un accord de compétitivité dans son usine de Vesoul. Et ça marche !

La crise chez le constructeur est si aiguë qu’il va fermer trois usines en Allemagne. Une décision qui menace l’existence même de ce bourg de 29 000 habitants, où se trouve le deuxième site de production du groupe. Juste avant l’annonce, l’angoisse montait dans la ville.