Juste avant sa disparition le 7 février 2017, l'historien des idées spécialiste des totalitarismes publiait le "Triomphe de l'artiste", consacré au sort de Maïakovski, Malevitch et autres artistes révolutionnaires russes entre 1917 et 1941.

La polémique lancée par Emmanuel Macron sur fond d'indifférence pour la culture lors de la campagne présidentielle aura eu au moins un mérite : mettre au jour deux ou trois vérités sur l'art et les pièges "identitaires" auxquels il doit échapper.

L'historienne et critique d'art, ancienne rédactrice en chef de "Beaux Arts", publie un livre ultradocumenté sur la création pendant les années sida. Rencontre.

Au cours de l'histoire de France, les monarques n'ont eu de cesse d'utiliser l'art pour mettre en scène leur puissance. Les symboles du pouvoir prennent alors la forme de bustes, de couronnes, de tableaux,etc. Ces artefacts sont mis à l'honneur au musée du Louvre en 2018 à l'occasion de l'exposition "Théâtre du Pouvoir".

Les insurgés reviennent mettre le feu à Paris ! Des Beaux-Arts à la BnF en passant par l'Hôtel de Ville, une avalanche d'expositions éclaire le rôle des artistes (pas si irresponsables que ça) dans les soulèvements du joli mois de mai. L'occasion de revoir des merveilles oubliées, de répondre à des questions que personne ne s'était jamais posées et, surtout, de céder au plaisir de pures bombes visuelles. Sans aucune entrave !

Le 1er janvier 2019, le Brésil voyait Jair Bolsonaro, candidat de l'extrême droite, accéder au pouvoir. Une élection qui préoccupe, sans pour autant l'affoler, la scène artistique locale.

Pendant la Seconde Guerre mondiale, Pablo Picasso (1881-1973) est resté en France, à Paris, alors que son oeuvre était considérée comme « dégénérée ». Comment interpréter ce choix ? Picasso a-t-il« résisté »? Oui, mais comment ? Réponses avec Laurence Bertrand-Dorléac, conseillère scientifique de l'exposition « Picasso et la guerre » au Musée de l'armée.

Avec cette exposition pensée depuis New York mais adaptée à l'histoire de France, le Musée d'Orsay prend position dans le débat brûlant de la décolonisation des pensées.

Apprendre qu'un million d'espèces animales et végétales sont menacées n'a pas suffi aux pays réunis lors du G7 environnement, début mai 2019, à Metz (Moselle), à fixer des objectifs chiffrés. Cela ne nous a pas fait non plus abandonner smartphones et voitures polluantes. Et si une peinture, un roman ou un film pouvaient provoquer un déclic vert ?

Maître du clair-obscur et de l'ambiguïté picturale, il a su vamper pape et puissants malgré ses frasques en tout genre. Un parfum de soufre et d'encens qui promet d'attirer les foules à Paris, où sont exceptionnellement réunis dix chefs-d'oeuvre du maestro.

Dans le dernier volume de sa monumentale trilogie, "Le Musée, une histoire mondiale" (Gallimard), Krzysztof Pomian évoque, entre mille histoires, ce sidérant bonneteau de l'art qui eut lieu vers 1930.

Les chefs-d'oeuvre de la Renaissance commandités par cette puissante dynastie italienne font l'objet d'une présentation d'ampleur inédite au coeur de son ancien duché de Parme et de Plaisance. Où il apparaît que l'art et l'architecture, savamment mêlés aux intrigues de pouvoir, mènent aux plus hauts sommets.