Le politologue jésuite Henri Madelin commente la première année de présidence d'Emmanuel Macron. Un regard sans complaisance mais plutôt positif sur le potentiel et les qualités de l'homme.

De Jupiter, le labrador de Georges Pompidou, à Nemo, le bâtard d'Emmanuel Macron, il y a toujours eu un chien à l'Elysée. Le moyen, pour les présidents, de cultiver une image plus humaine.

Cet article s'ancre dans une réflexion sur les discours politiques en France et pose une interrogation principale : dans quelle mesure dire son amour pour la nation lors d'une déclaration de candidature à l'élection présidentielle peut-il être considéré comme un acte performatif ? L'analyse se concentre sur la performativité de la parole politique et sur le "je" déclarant, acteur de la déclaration. Connue et attendue, la déclaration de candidature est un passage obligé du rituel républicain qui témoigne de l'importance de se dire face au peuple.

Le 13 septembre 2018, Emmanuel Macron a présenté un Plan de lutte contre la pauvreté, comme ses prédécesseurs depuis 2001. Cette mise en scène s'affirme comme un spectacle aussi fascinant qu'ambigu, dont le rituel permet de nous réunir sur le dos des plus faibles : « "Ceci est un spectacle" suppose bien qu'il y a quelque chose à voir, présenté avec une certaine beauté ou solennité à un ensemble de spectateurs en interaction avec des acteurs proprement dits, mais pouvant aussi susciter par la note spectaculaire une certaine suspicion ».

La naissance de l’Empire romain fait apparaître un phénomène nouveau dans l’histoire de Rome, celui de rituels centrés autour de la personne de l’empereur et de sa famille. A l’occasion de l’exposition du musée de la Romanité à Nîmes, les "Dossiers d’Archéologie" consacrent un numéro à une notion typiquement romaine à la dénomination ambiguë : le « culte impérial ». Sommaire. L’empereur romain, un mortel parmi les dieux, introduction. Autour de l’exposition nîmoise, entretien avec Manuella Lambert. Audiovisuels et multimédias de l’exposition. Les funérailles de l’empereur.

C'est LA date incontournable, le rendez-vous mondial en matière de droits des femmes. Depuis l'instauration par l'ONU de cette Journée internationale en 1977, le 8 mars fait figure de point de repère dans le calendrier des mobilisations féministes. Souvent critiquée pour ses récupérations commerciales ou politiques, la date continue malgré tout de rassembler les femmes du monde entier. Quel est le but de cette journée ? Permet-elle de faire avancer concrètement le combat pour l'égalité ? Ou n'est-elle qu'une vitrine symbolique ?

Disparition des partis traditionnels, effacement de la frontière entre droite et gauche, métamorphose du président en manager de la nation... Deux essais récents remettent en question ces prétendus progrès. En se modernisant, la politique a-t-elle vraiment gagné au change ?