Diego Rivera, mari de la célèbre peintre mexicaine, permet au révolutionnaire russe de se réfugier au Mexique. Le scénario d'un ménage à trois, tumultueux et passionné, se met alors en place, sur fond de chasse à l'homme fomentée par Staline.

L'ancien étudiant en architecture, qui prône l'adaptation de l'art à la société industrielle, puise dans la vie urbaine et ses acteurs la matière de son oeuvre.

Il déboule comme une comète dans l’entourage du Roi-Soleil et s’impose comme le peintre de l’orgueil des Grands et d’une France triomphante.

En 1907, dans son tableau dit "L’Union des peuples", l’artiste, fer de lance de l’art naïf, peint un Paris moderne et célèbre le régime républicain ainsi que la concorde universelle entre les nations. Un rêve qui volera en éclats sept ans plus tard…

Si les intentions de cette 60e édition restent louables et indispensables - représenter enfin les invisibles de l'art contemporain, des Premières Nations aux artistes queers -, la biennale d'Adriano Pedrosa laisse hélas un goût d'inachevé.

Par son ampleur et son caractère inédit, le mouvement des Gilets jaunes de 2018-2019 a suscité une intense production intellectuelle et artistique. La force de ces oeuvres est leur approche sensible et incarnée, qu'elles s'appuient sur la fiction ou sur une perspective documentaire.