La saison du dessin revient avec "Drawing Now" au Carreau du Temple (22-25 mars 2018), où l'on verra une exposition sur la bande dessinée, sujet auquel nous consacrons un texte dans ce dossier, et où sera annoncé le lauréat du prix décerné par ce salon. Nous nous sommes aussi intéressés à des lieux de gravure à Paris. Le Salon du dessin ouvrira en même temps au Palais Brongniart, avec notamment l'exposition du prix de dessin contemporain de la Fondation Guerlain (20-26 mars). Tiziana La Melia : donner corps aux désirs. Vladimir Skoda : constellations possibles.

Avec deux expositions consacrées aux piscines privées, la Villa Noailles se plonge dans l'histoire d'un élément architectural singulier qui n'a cessé d'évoluer au fil du temps. Au point de devenir un marqueur culturel, économique et écologique.

Représenter implique un choix idéologique. Avec "L'Ennemi de mon ennemi", un dispositif scénographique comme un moteur de recherche en 3D, Neïl Beloufa donne à voir les constructions propagandistes.

Qu'elles utilisent crayon. pinceau ou stylet d'ordinateur. ces illustratrices célèbrent la femme noire à travers le dessin de mode. Chacune sa griffe. chacune son trait !

Tout en conservant son style inclassable, Antwan Horfee a évolué du graffiti vers la peinture. Rencontre avec un artiste qui se revendique de la culture populaire.

L'exposition «Enfers et fantômes d'Asie», au musée du quai Branly-Jacques Chirac, va affoler les compteurs...

Malgré sa disparition prématurée en 1996, Richard Baquié a laissé une oeuvre intense qui a marqué les esprits. Deux expositions monographiques en 2017 et une participation prochaine à la 6e édition des Ateliers de Rennes- Biennale d'art contemporain (29 septembre- 2 décembre 2018) permettent de se replonger dans ce travail d'une grande sensibilité à l'égard de l'être et du monde.

C'est la dernière utopie des Terriens. L'espace leur offre un héros (Thomas Pesquet), la paix (personne ne se bat dans la Voie lactée), de la poésie (Elon Musk envoie un bolide rouge flirter avec les étoiles). La fréquentation des expos explose, des films se préparent... C'est si spécial, le spatial !

Beaucoup de photographies, d'affiches et de cinétracts ont été produits durant les mois de mai et juin 1968. Cinquante ans après, les expositions organisées dans le cadre des commémorations de l'événement apportent un nouveau point de vue sur la construction des icônes visuelles de cette période.

En cours de labélisation par le ministère de la Culture, les arts de la marionnette, cet «art total» prôné par le Bauhaus, font singulièrement écho à l'histoire des beaux-arts. Leur problématique se situe au coeur des enjeux de l'art contemporain.

D' «Artistes & robots» au Grand Palais à la «Rétrosprospective» de Nicolas Schoffer au LaM, en passant par« Human Future» en juin 2018 à Enghien, une série d'expositions convoque la figure très discutée de l'être artificiel et explore la manière dont elle est investie par les artistes depuis les années 1950...

De l'été 1953 à l'automne 1954, Nicolas de Staël fait de la Provence son refuge. Là-bas, juste avant de se donner la mort, il peint à n'en plus finir, comme le rappelle l'exposition de l'Hôtel de Caumont à Aix-en-Provence, obsédé par une lumière contondante et un amour ardent. Le soleil, en face.