Denis Tillinac raconte son itinéraire intellectuel, spirituel et moral et dresse le portrait sans complaisance d’une modernité oublieuse de son passé, de son héritage chrétien.

La vie de l'écrivain français (1901-1971), et traducteur de Kafka, Nietzsche, Thomas Mann, Goethe et Brecht

L'oeuvre et la poétique de Michel Ragon se situent aux confluents d'univers multiples : l'architecture, l'art et - point central où tout se rassemble - la littérature. Fidèle à ses origines paysannes, habité par le rêve de l'utopie, il a su créer une cohérence entre différents domaines et, au-delà, établir un pont entre deux rives en apparence aux antipodes l'une de l'autre : la culture populaire et la culture savante. Étonnant itinéraire, qu'a entrepris de suivre Aliette Armel, en faisant revivre les chemins qui ont mené Michel Ragon de ses terres d'enfance au Paris des écrivains prolétaires et des peintres abstraits. Comme un précieux regard, les photographies d'Alain Guillon mettent en lumière l'univers si particulier de cet homme de culture.

Gallimard publie en 1982 la traduction française d'un livre qu'Eugène Ionesco écrivit en roumain vers 25 ans (et qu'il retrouva par hasard) 'Hugoliade', libelle impertinent contre Victor Hugo.

Passionné par l'hiver, B. Clavel décrit la saison en utilisant ses trois moyens d'expression préférés : l'écrit, la peinture et la photographie

"Longtemps, j'ai été vieux, surtout quand j'étais jeune. Par vieux j'entends : sérieux, mûr, responsable. Le théâtre et les livres, conjugués à une existence que je jugeais pauvre et terne, m'ont convaincu que la vérité se nichait moins dans la réalité que dans l'imaginaire. Il m'a fallu des années pour devenir jeune. A vingt-cinq ans, dès qu'on m'a persuadé que j'étais un auteur jeunesse, j'ai essayé de comprendre pourquoi et comment je l'étais devenu. Ce qui m'a conduit à réfléchir sur l'écriture et les imaginaires. Car depuis trente ans me hantent mille questions qui pourraient se résumer par ; qu'est-ce qui caractérise un texte pour la jeunesse ? "

Romancier, essayiste, M. Mohrt devient responsable du domaine anglophone chez Gallimard à son retour des Etats-Unis en 1952. Dans ce livre, il raconte ces années passées chez l'éditeur, les auteurs qu'il a fait publier tels Philip Roth, Jack Kerouac, Fred Ulhmann et bien d'autres. Il trace le portrait des éditeurs qu'il a connus : Gaston Gallimard, Jean Paulhan, Raymond Queneau, etc.

Solitudes. Au début des années quatre-vingt, Morgan Sportès a passé un an dans le désert des hauts plateaux algériens. Son but : écrire un roman. C'est cette aventure qu'il narre ici, récit de la vie d'un homme seul, cherchant à s'abstraire du monde, mais que le monde s'ingénie, par mille ruses (le désir sexuel entre autres, les menues servitudes du quotidien), à ramener à la prose des choses. Situation extrême qu'aggrave le contexte d'une Algérie soumise aux délires de sa bureaucratie, où partout sévit la pénurie, où «les poules en grève refusent de pondre», où se multiplient les signes d'une prochaine tragédie... Aventure spirituelle, mystique, cocasse aussi, d'un anachorète de ce temps, cerné par l'infini du désert et faisant face à cet infini plus vertigineux encore : la page blanche.

Francis Jammes (prononcer [jam] et non [djèms]), né à Tournay (Hautes-Pyrénées) le 2 décembre 1868 et mort à Hasparren (aujourd'hui Pyrénées-Atlantiques) le 1er novembre 1938, est un poète français, également romancier, dramaturge et critique. Il passa la majeure partie de son existence dans le Béarn et le Pays basque, principales sources de son inspiration.