C'est, peu ou prou, le deal que passent chaque année des milliers de Népalais et Indiens qui quittent leurs terres pour les champs de fruits du Portugal. Promesse ou chimère ?

Tout quitter pour partir vivre ailleurs, à l’étranger. Changer de vie. Quitter son pays, s’expatrier... Mais pourquoi ? Que quitte-t-on ? Et comment le psychologue peut-il aider ces "explorateurs" de l’inconnu, finalement en quête de repères et de pairs ? Dans cet article, l’auteure, elle-même un temps expatriée en Espagne, revient sur cette question du "fantasme" et de l’eldorado d’un ailleurs, qui renvoie presque à chaque fois aux "fantômes" du passé. Une passionnante clinique de l’expatriation.

Alors que l'opposition fustige la libre circulation, le président doit naviguer entre son idéal européen et la protection sanitaire des Français. L'article se poursuit par l'analyse de Camille Vigogne Le Coat intitulée "Le RN contre« l'immigration de peuplement organisée »".

L'africaniste Stephen Smith publie un essai pédagogique qui précise la place de la colonisation dans l'histoire du « continent noir ». Et invite à affronter le défi de l'intégration de ses émigrés en Europe.

Après avoir quitté l’Algérie, ils sont venus tenter leur chance dans l’ancienne colonie française d’Amérique du Nord. Ces Français doublement exilés ont trouvé là une véritable terre d’accueil et sont devenus des Canadiens à part entière, laissant, pour la plupart, les ressentiments loin derrière eux. À un an du cinquantième anniversaire des accords d’Evian et alors que le rapport Stora sur la mémoire de la guerre d’Algérie fait polémique, certaines évocations ravivent néanmoins les blessures.

Les politiques de Donald Trump concernant la frontière mexicaine étaient extrêmement répressives. L'administration Biden se retrouve aujourd'hui à devoir jongler entre leur héritage, et la volonté de maîtriser le taux d'immigrants entrant sur le territoire. Mais si le problème ne se situait pas vraiment à la frontière ? The Atlantic propose un regarde nouveau sur une polémique récurrente.

En période de crise sociale ou politique, les riches se réfugient dans les Etats forts avec un avenir stable.

Pour les experts internationaux des flux migratoires de cette région, le Vieux Continent ne devrait pas connaître la même vague qu'il y a six ans lors de la crise syrienne.

Plusieurs études récentes permettent de sortir des fantasmes liés à l'immigration en France et véhiculés par une classe politique en partie hostile.

Depuis le début de l'année, le Royaume-Uni fait face à une crise sans précédent : l'arrivée massive de réfugiés traversant la Manche. 12 500 personnes ont cette année rejoint les côtes britanniques, souvent au péril de leurs vies. Un chiffre record qui inquiète le gouvernement de Boris Johnson, dont les politiques migratoires se veulent très strictes. Retour sur les mesures et négociations en cours, notamment avec la France.

A l'heure où l'immigration se réinvite dans le débat public, retour sur la promesse, formulée il y a deux ans par le président, d'éloigner "100%" des personnes en situation irrégulière. La France en est très loin... Il faut dire que le sujet des "obligations de quitter le territoire" (OQTF) est un inextricable sac de noeuds, à la fois diplomatique, juridique et humanitaire.

Biélorussie, Maroc, Turquie, Libye ... Des Etats font de la misère du monde un arsenal politique pour faire du chantage migratoire à leurs voisins, et en particulier à l'Union européenne, prisonnière de ses dogmes, souvent sourde et aveugle aux réalités géopolitiques de son époque.