Considérée comme responsable de 5 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre, délaissée par de plus en plus de consommateurs soucieux du bien-être animal et environnemental, l'industrie de la viande traverse une passe compliquée en 2021. Pour certains investisseurs, il représente désormais un secteur à risque d'actifs échoués, comme le pétrole et le gaz le sont déjà. Les plus gros acteurs du marché peinent à réagir à ces changements puisqu'ils ont longtemps été dans le déni quant à leur responsabilité sur le changement climatique.

Destinée à répondre à la demande de consommateurs flexitariens de plus en plus nombreux, l'offre de substituts à la viande, à base d'ingrédients végétaux s'est considérablement élargie. Le marché français s'est élevé à 400 millions d'euros en 2019 et pourrait atteindre 460 M EUR d'ici à 2013. Les start-up françaises et étrangères se montrent offensives et bénéficient du soutien du capital investissement. Mais les grands groupes industriels n'entendent pas rester en retrait et nourrissent l'ambition de faire de ces produits de niche un nouveau marché de masse. Etat des lieux. Données chiffrées.

Le rayon traiteur en grande distribution, en France, a plutôt bien résisté à la crise sanitaire de la Covid-19 en 2020. Les ventes ont progressé de 0,9% en valeur comme en volume pour atteindre un CA de 971 millions d'euros pour plus de 294 millions de litres. Alors que les piliers du snacking sont à la peine, notamment les sandwichs et salades fraiches, la croissance des stars du premier confinement du printemps ne se dément pas, à commencer par les pâtes fraiches et les pâtes à tarte. Détails. Données chiffrées.

On l’appelle le Petit Dubaï. Chaque jour de l’année, dans ce quartier à cheval entre La Courneuve et Aubervilliers, au nord de Paris, revendeurs venus de toute l’Europe et fidèles clientes se pressent pour se fournir en wax, ce tissu africain aux motifs colorés, dans les boutiques de Cassandra, Nehnaz, Hamidou et bien d’autres… Une ruche bourdonnante où les diverses cultures se mêlent avec bonheur.

Changement de stratégie et de PDG : le leader mondial des microprocesseurs, sous la pression de la concurrence et des marchés financiers, cherche à se réinventer.

Les additifs nitrés sont pointés du doigt sur le marché français de la charcuterie. Ils favorisent l'apparition de certains cancers. Des parlementaires souhaitent l'interdire d'ici 2025, mais le chemin est encore long pour y parvenir. La Fédération française des industriels charcutiers traiteurs (Fict), qui s'oppose à l'interdiction des additifs nitrés, met en avant les enseignements de certaines études, ainsi que les risques sanitaires liés à cette interdiction, et l'impossibilité pour la filière de garantir les règles d'hygiène suffisantes pour parvenir aux mêmes conditions.

Soulagés, mais aussi frustrés, les acteurs français du jouet ne savent plus sur quel pied danser pour définir l'exercice 2020. Le marché se clôture à 3,5 milliards d'euros, en baisse de 1,5 %. Un résultat positif au vu de la crise de Covid-19 et des deux épisodes de confinement, mais le fort dynamisme sur la période juin-octobre avait entretenu un espoir de croissance finalement vain. Le secteur a réussi à limiter les pertes grâce à une nette progression des ventes en ligne, +36 %, alors que les magasins spécialisés s'affichaient en baisse de 13 %.

Comme de nombreux produits alimentaires, le jambon a profité de la crise de Covid-19 pour croître. Le marché du jambon cuit progresse de 8,6 % à 1,9 milliard d'euros sur l'année 2020, celui du jambon cru de 5,3 % à 361 millions d'euros. Si les confinements ont joué en sa faveur, le secteur s'appuie aussi sur une valorisation continue de ses produits afin de séduire plus de clients. Le jambon sans antibiotiques ou sans nitrites rencontre le succès et séduit les consommateurs à la recherche de références plus saines.

Ca ne pourra pas être pire qu'en 2020 : voilà ce que se disent les chocolatiers à l'approche de Pâques 2021, après une chute des ventes de 27 %, à 214 millions d'euros, lors de l'exercice précédent en raison de la crise de Covid-19. Pour se relancer cette année, les marques misent surtout sur les produits rassurants, dont les classiques et les références pour enfants, qui ont déjà fait leur preuve par le passé.

Pour la quatrième année consécutive, en 2021, LSA publie son édition spéciale destinée aux femmes qui comptent dans la grande consommation, en France. Elle met en lumière 50 profils de femmes actives dans les fonctions de direction générale, mais aussi dans les fonctions marketing, commerciale et digitale. Sommaire. Un millésime 2020 encourageant. Direction générale. Direction commerciale. Direction marketing. Direction e-commerce. Document de fond. Peu de chiffres.

En 2020, année marquée par la pandémie de Covid-19, le marché français du petit-électroménager a profité de l'engouement pour le fait-maison. Les ventes ont bondi de 11%, à presque 4 milliards d'euros de CA, soit l'un des meilleurs résultats jamais enregistré par le marché. Côté tendances, le petit électroménager est dynamisé par des produits à forte valeur ajoutée comme les robots chauffants, les machines à café avec broyeur ou encore les aspirateurs balais et robots. Revue de détails des performances de chacun des segments de marché. Données chiffrées.

La consommation de viande d'agneau continue de reculer en France avec des ventes en retrait de 4,8% en cumul annuel mobile à novembre 2020, selon Kantar. En cause, un bouleversement des marchés mondiaux et une hausse généralisée des prix. Au-delà de la sécurisation de la production française, les acteurs du marché misent sur une montée en gamme de l'offre avec une mise en avant des labels pour séduire des consommateurs plus jeunes.