Fidèle à sa tradition, le Festival se veut un soutien à la liberté d’expression en offrant une visibilité unique aux cinéastes du monde entier, dont certains se heurtent à l’autoritarisme et la censure de leur pays. La 78e édition, qui s’ouvre ce mardi, en est un nouvel exemple.

Du retour de Julia Ducournau à la grande première de Scarlett Johansson, de Kristen (Stewart) à Kirill (Serebrennikov), de Gaza à l'Islande : en compétition, hors compétition ou dans les sections parallèles, voilà 15 films (+1) qui devraient marquer au fer rouge cette édition du festival.

En lice pour une troisième Palme d'or, les frères wallons passent, avec "Jeunes Mères", qui entremêle le destin de cinq adolescentes, leur cinéma du singulier au pluriel. L'occasion idéale pour évoquer cette révolution copernicienne et leur relation avec un festival qui a bouleversé leur vie.

Cette année, la sélection fait la part belle aux premiers longs-métrages, certains venus de pays inédits en compétition. L’occasion de découvrir de nouvelles écritures, mais aussi des paysages et des visages jamais vus sur grand écran.

Le jury du Festival de Cannes a établi un palmarès impeccable au terme d’un cru 2025 de très bonne tenue.

Après la panique de la mi-journée, l'émotion du soir, avec la remise de la Palme d'or au cinéaste iranien Jafar Panahi pour "Un simple accident", qui a tout d'nu beau geste, à la fois de cinéma et de résistance.

"Vous n'avez rien contre la jeunesse ?" Pour "Nouvelle Vague", qui remet en scène Belmondo sur les Champs-Elysées d'"A bout de souffie", Richard Linklater confiait aux "Cahiers" avoir moins fabriqué un artefact historique que rassemblé une nouvelle bande de jeunes - des acteurs pour la plupart inconnus. Et si la sélection officielle de 2025, qui semble lui emboîter le pas, avait tiré les leçons du palmarès 2024 ?

Un Benicio del Toro loufoque, un portrait de femmes à Taïwan, un thriller familial japonais, un film d'animation enchanteur... Notre festival en neuf longs-métrages.