Inégal, le grand débat sur l'éducation voulu par Luc Ferry. L'important, c'est qu'un million de Français y ont participé, dans des réunions publiques ou des formus sur le Net.

Vingt ans après "Tant qu'il y aura des profs", le sociologue Hervé Hamon retourne en classe.

Le projet de loi n'est qu'un prétexte, et les manifestations des profs et des élèves reflètent un malaise plus profond, que le ministre de l'Education nationale n'a su ni voir venir ni prévenir. C'est sans doute une des grandes leçons de ces journées où Fillon a dû faire face à la rue lycéenne.

Il y a un an Claude Thélot remettait au gouvernement un rapport audacieux pour repenser notre système éducatif en profondeur. Une rentrée scolaire plus tard, qu'en reste-t-il ? Rien ou presque.

Le projet de loi d'orientation qui est en cours de discussion au Parlement comporte un aspect essentiel pour l'avenir du système éducatif français : le socle commun de connaissances et de compétences.

La réforme des programmes du primaire fait l'unanimité. Mais sa mise en oeuvre trop rapide ne permet pas aux enseignants de l'appliquer dans de bonnes conditions.

Le débat sur l'Ecole ne doit pas être une occasion de plus de stigmatiser les professionnels.

Violence, inégalités, échec scolaire, malaise : des changements s'imposent, mais le contenu de la réforme a du mal à faire l'unanimité.

Stimulant et convivial, le plan de rénovation des collèges entre en action dès la rentrée. Points forts et impasses.

Une école primaire plus moderne, qui favorise une meilleure réussite pour tous. Une nouvelle conception du métier d'enseignant.

La loi qui vient d'être adoptée compte parmi ses atouts la définition d'un socle de connaissances nécessaires à chaque élève sortant du collège.

Une virulente charge éditoriale contre la dérive "pédagogiste" des réformes de l'éducation nationale oppose une nouvelle fois "républicains" et "pédagogues".