L'aide personnalisée ne pose pas de problème à l'équipe éducative de l'école publique de Prinquiau, dans la région de Saint-Nazaire, qui pratique la pédagogie Freinet. La solution qu'elle a adoptée n'est sans doute pas celle que l'administration attendait, ni celle qui se cantonne au boycott. Au-delà des problèmes structurels et organisationnels, la question qui est posée est en effet celle de la pédagogie...

Militants, ils défendent la notion de service public pour les élèves décrocheurs, ces oubliés de l'école dont l'Education nationale ne sait que faire. Ainsi, pour leur offrir une seconde chance, ils ont créé des établissements innovants et ont décidé d'enseigner autrement.

Parcours personnels douloureux, mauvais diagnostics par crainte de stigmatisation, réponses inadaptées des institutions... sont les ingrédients d'une fabrique d'incasables.

L'université, pas toujours adaptée aux publics qu'elle accueille, laisse partir un quart des étudiants sans aucun diplôme. Un fléau générateur de malaise chez les jeunes.

Des chercheurs en psychologie de Poitiers montre que pour faire progresser les élèves, mieux vaut considérer l'échec comme normal et savoir s'en servir.

Accompagnement, orientation, réussite, malgré les promesses, les nouveaux étudiants trouveront peu de progrès dans nos facs.

Le ministre de l'éducation nationale s'attaque au creusement des inégalités entre les élèves en difficulté, qui peuvent bénéficier de soutiens extérieurs coûteux, et les autres.