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Philosophie politique

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La "NRF" présente un choix de lettres échangées entre deux hautes figures de la philosophie des années 30: Jean Wahl, Karl Jaspers, un Français, un Allemand. Nous sommes exactement en 1938, à la veille de la Seconde Guerre mondiale. Jaspers lit Descartes, Wahl se plonge dans Kierkegaard, auquel il consacrera un mémorable volume d'"Etudes kierkegaardiennes". Wahl organisera plus tard un non moins mémorable débat à la Sorbonne sur la question du mal, avec Georges Bataille. Ce qui est émouvant, bouleversant, entre ces lettres, c'est la conscience des enjeux.
Numéros de page :
pp.85-98

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Bulletin : Marianne 1268
Essayiste et directeur des éditions du Cerf, Jean-François Colosimo publie, avec Régis Debray et Didier Leschi, "République ou barbarie", ouvrage qui propose trois réflexions importantes sur la laïcité française et ce qui la menace. Rencontre.
Numéros de page :
pp.60-62

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L’élection présidentielle occupe une position centrale sur la scène politique française. Le principe d’une élection au suffrage universel semble un garant démocratique. Pourtant, il n’en a pas toujours été ainsi dans le passé. Les guerres et les crises changent la donne en promouvant des figures stables et fortes. Dans le contexte actuel, la question est de nouveau posée : l’élection du Président se télescope avec des attentes de démocratie plus directe. Il faut donc réinventer la fonction présidentielle.
Numéros de page :
pp.41-51

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Bulletin : Politis, 1678
Les Cahiers de l’Herne publient un magnifique opus dédié à la philosophe germano-états-unienne. Et un recueil de dialogues à distance entre elle et Karl Jaspers, autour de son Eichmann à Jérusalem...
Numéros de page :
pp.29-30

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Bulletin : Marianne 1286
Alors que les années 1990 et 2000 étaient celles du règne de la "pensée unique" libérale, tant sur le plan économique que sur le plan sociétal, il paraît plus difficile aujourd'hui de dire qui domine le débat public. L'hégémonie libérale n'existerait donc plus ? Pas sûr...
Numéros de page :
pp.62-64

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Bulletin : Marianne 1301
Dans son dernier ouvrage, le philosophe Michaël Foessel entend faire du plaisir, sentiment trop méprisé par la gauche selon lui, une force révolutionnaire.
Numéros de page :
pp.52-54

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Bulletin : Marianne 1302
Pourquoi tout courant politique ou économique accompagné du préfixe "néo" gâte-t-il la version originale ? "Toujours plus loin mais pas toujours plus haut", telle pourrait être la devise des nouveaux militants, qui se montrent souvent pires que leurs prédécesseurs et donneraient presque envie de croire au monde d'avant la chute.
Numéros de page :
pp.68-71

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Bulletin : Marianne 1305
Par sa critique de la bureaucratie et des oligarchies libérales aussi bien que par sa mise en garde contre la fusion idéologique de la gauche et de la droite libérales, le philosophe Cornelius Castoriadis, né il y a tout juste un siècle, a fait preuve d'une prescience inouïe.
Numéros de page :
pp.54-55

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S'intéressant à des sujets concrets, tant esthétiques et architecturaux qu'écologiques et politiques, la philosophe, figure de proue du courant pragmatiste en France, a développé une méthode d'élucidation des problèmes toute personnelle, fondée sur l'expérience.
Numéros de page :
pp.66-71

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Pour Hobbes, l'Etat n'est pas plus le cadre naturel de la vie en commun qu'il ne se fonde sur un quelconque droit divin. Il est une construction humaine définie par un contrat : les individus renoncent à une partie de leur liberté au profit d'un souverain qui établit la paix civile et les conditions d'une vie stable en communauté. Cette pensée développée dans le "Léviathan" est l 'une des premières théories rationnelles de l'Etat.
Numéros de page :
pp.72-77

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Bulletin : Politis, 1693
Michaël Foessel analyse les rapports entre la gauche et la jouissance, inséparable selon lui d’un projet de transformation sociale et écologique.
Numéros de page :
pp.29-30

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Bulletin : Études 4292
La campagne électorale pour la présidence de la République française s’achève et la gauche, divisée, ne semble pas partie pour l’emporter. Outre des difficultés tactiques et stratégiques, ses déboires témoignent d’un profond trouble idéologique. Parmi les diagnostics que l’on peut tenter d’en établir figure celui-ci : la gauche, qui s’est historiquement construite autour de la lutte pour la justice sociale, semble avoir lâché le travail et les travailleurs au profit de combats culturels et identitaires. Peut-être est-il temps de s’interroger sur ce glissement ?
Numéros de page :
pp.31-40