Alors que le contexte est actuellement favorable à l'investissement immobilier, en France, avec des taux d'intérêt exceptionnellement bas, de plus en plus d'épargnants sont tentés d'investir dans la pierre. Le plus sûr reste de privilégier le locatif géré, les SCPI (sociétés civiles de placement immobilier), le viager occupé, les parkings ou encore l'international, placements jugés les moins risqués par les spécialistes du secteur.

Face à la faiblesse persistante du rendement de leurs deux formes de placement préférées (l'assurance-vie et le livret A), les épargnants français sont de plus en plus tentés d'investir leurs économies dans l'immobilier locatif. Pourquoi le locatif ? Car le "droit d’entrée" est moins élevé et les taux d'intérêt sont sensiblement supérieurs à ce qu'ils sont dans l'immobilier traditionnel.

En France, l'investissement immobilier commercial, que ce soit en centre-ville ou en centres commerciaux, a le vent en poupe. Apprécié des investisseurs institutionnels pour son caractère défensif et le rendement régulier qu'il procure, cet actif largement plébiscité par les gérants de portefeuille français et internationaux. Avec un rendement compris au premier semestre 2016 entre 3 % et 5 %, il a représenté 1,8 milliard d'euros d'investissement. Des détails avec avis d'experts et quelques données chiffrées.

Sommaire. EPARGNE. Quels changements ? BOURSE. La revanche des actions européennes. ENTRETIEN. Olivier Raingeard, chez Neuflize. IMMOBILIER. Acheter en nue-propriété dans l'ancien. TRANSMISSION. Qui hérite de quoi. Conjoint, enfants : ce que vous pouvez décider. Grands-parents, comment sauter une génération.

L'immobilier rassure et les investisseurs entretiennent un rapport affectif avec la pierre, plus fort qu'avec tout autre placement. Il tient une place à part dans le patrimoine des Français. En petit comité, même les pros de la Bourse ou de l'assurance-vie se livrent plus facilement à des confidences sur leurs projets dans la pierre qu'à la comparaison de leurs titres ou contrats. C'est que l'immobilier fait rêver ! Mais cette part de rêve qui fait briller les yeux des épargnants peut aussi avoir son revers. Cette forme d'investissement n'est ni sans risque ni de tout repos. Sommaire.

En France, le démembrement temporaire de propriété séduit un public de plus en large et se démocratise. Appelé également nue-propriété, il permet d’acheter un bien immobilier neuf, en état futur d’achèvement ou ancien avec une décote de 30 à 40 % sur le prix d’un bien immobilier acquis en pleine propriété, et d’en céder l’usufruit à un bailleur social. Les atouts sont nombreux : investissement financier de départ moindre et fiscalement neutre, placement sécurisé, droits de donation réduits, complément de retraite potentiel.

Fin juin 2017, 921 000 transactions dans l'immobilier ancien étaient enregistrées en France, selon l'indice Notaires-Insee. Un record historique puisqu'en 2016 à la même période, le nombre de transactions s'élevait à 819 000. La raison principale : un ratio taux d'intérêt/prix favorable aux acheteurs. De son côté, le marché du neuf a été soutenu par le prêt à taux zéro (PTZ) et le dispositif Pinel. L'année 2017 s'annonce donc sous les meilleurs auspices pour le marché dans son ensemble.

Les indices boursiers de la planète caracolent et les souvenirs des précédents krachs s'estompent. A l'heure où le gouvernement parle de nouveau de privatisations, les actions redeviennent attractives. Sommaire. Les nouveaux atouts de la Bourse. Histoire : les Français et la Bourse. Actions : l'art de l'équilibre. Mode d'emploi : comment investir sur les marchés. Monde : pour les actions, pas de frontières. Immobilier : la pierre-papier rassure toujours. Prestataires : bien choisir son intermédiaire.

Les SCPI (sociétés civiles de placement immobilier), plus communément appelées "pierre-papier", constituent une opportunité de défiscalisation non négligeable pour investir dans l'immobilier résidentiel, d'autant plus que le secteur est, depuis quelques années, marqué par une hausses des prix. Elles comportent néanmoins un certain nombre d’inconvénients qu’il faut prendre en compte avant de bien choisir son investissement. D’autant qu’elles demeurent soumises à l’impôt sur la fortune immobilière (IFI). Explications et détails. Pas de chiffres.

Alors que l'assurance-vie et l'immobilier sont depuis longtemps les deux modes de placement préférés des Français, il existe aujourd'hui des produits financiers qui s’efforcent de combiner les avantages des deux formules : les différents contrats d’assurance-vie comportant des unités de compte investies dans des titres immobiliers. Ces derniers permettent de dynamiser le rendement des traditionnels fonds en euros, et ils évitent les contraintes de gestion liées à l’investissement locatif en direct. Mais certains paramètres sont à prendre en compte avant de se lancer. Revue de détails.

Une part croissante des prêts immobiliers en France servent à financer des investissements locatifs, avec un nombre d'opérations passant de 30 000 à 40 000 2014 et 2016, soit une augmentation d'un tiers. La part des ménages disposant d'un logement mis en location se porte à 7,6 %. Les investisseurs, dont 85 % sont déjà propriétaires de leur résidence principale, ont en moyenne 45 ans, sont en couple et leur ménage possède un revenu annuel moyen de 70 300 euros. Les avantages fiscaux garantis par la loi Pinel et le Prêt à Taux Zéro rassurent les épargnants, et renforcent la santé du secteur.

Le choix des produits est vaste, mais l’investissement financièrement rentable est celui qui est profitable sans l’aide de la fiscalité.