Retour sur les bijoux de style Art nouveau créés entre 1890 et 1920 et sur le parcours de leurs créateurs, des artisans et artistes lorrains tels que Cayette, Bossert ou Daubrée. ©Electre 2016

Fondée il y a un siècle par quelques ingénieurs américains, la philosophie du management occupe tous les domaines. L'auteur montre comment cette doctrine a si rapidement pu conquérir tous les espaces de la vie et de la conscience (management des entreprises et salariés, mais aussi des hôpitaux, des écoles, de la nature, des émotions...) et ainsi se substituer à l'Etat, la famille ou l'Eglise. ©Electre 2016

En s'appuyant sur des archives, l'auteur révèle l'existence de plusieurs flambées de violences urbaines dirigées contre les Juifs de France en 1898. Limitées du fait de la fermeté des autorités, ces échauffourées sont tombées dans les oubliettes de l'histoire. Electre 2015

Cette étude porte sur la réussite sociale et le rayonnement culturel de la grande bourgeoisie juive de Paris. Elle retrace la constitution des principales familles (Rothschild, Worms, Camondo, etc.), leur situation économique, l'intégration à la vie de la capitale ainsi que l'arrêt de leur ascension avec la Seconde Guerre mondiale et le gouvernement de Vichy. ©Electre 2016

S'appuyant sur le roman de Hugo, Notre-Dame de Paris, et ses différentes versions illustrées, l'auteur démontre que la construction, l'écriture et l'illustration du roman procèdent d'un même regard. Le retour au gothique et le développement des procédés de reproduction graphiques en série multipliant vignettes et frontispices constituent le point de départ de la révolution de l'art moderne.

En 1886, quelques années avant son tour du monde, Nellie Bly, alors journaliste pour The Dispatch, part pour le Mexique en quête d'aventures. Elle décrit un pays coloré où les sombreros côtoient les escarpins, assiste à des combats de taureaux et à la folie pour la loterie, et rencontre des auteurs, diplomates et journalistes qui l'éclairent sur l'histoire et la vie mexicaines. ©Electre 2016

Dans son premier volume intitulé Seyfo, le génocide des Syriaques, Fikri Gabriel expose de manière minutieuse les tragiques et irréparables événements qui ont conduit au génocide des Syriaques depuis le xixe siècle jusqu'en 1915. Dans ce second volume, c'est en décryptant les archives vaticanes, les rapports diplomatiques, les écrits authentiques et les recherches scientifiques qu'il expose chronologiquement, de 1915 à 1920, le projet néfaste mis en place par les Jeunes Turcs : exterminer les minorités chrétiennes de l'Empire ottoman et particulièrement les Syriaques, peuple appartenant aux quatre Églises primitives du christianisme. Face à l'inaction des grandes puissances de l'époque, tant pendant les conflits qu'après la guerre, quelle place peut occuper le Saint Siège – instance neutre et impartiale durant la Première Guerre – pour stopper le rouleau compresseur des génocidaires qui menace l'existence des minorités chrétiennes, et particulièrement des Syriaques ? Ici, il est question de l'action de Benoît XV et de ses émissaires malgré cette neutralité et impartialité du Vatican. Du Délégué apostolique de Constantinople à celui de Syrie, en passant par celui de Perse et tous les missionnaires catholiques présents sur le territoire de l'Empire ottoman, tous sont mis à contribution par le Secrétaire d'État du Vatican afin de secourir les communautés chrétiennes. Parmi eux, certains sont massacrés, déportés et affamés par les Jeunes Turcs et leurs suppléants kurdes. Parallèlement, les archives vaticanes mettent en lumière des rapports diplomatiques jusque-là secrets qui montrent comment le secours apporté par le Saint Siège et la misère des rescapés deviennent un moyen pour certains hauts dignitaires catholiques de rallier les Syriaques à la cause romaine. Petit-fils d'un rescapé du génocide de 1915, né au Turabdin, au sud-est de la Turquie, Fikri Gabriel est docteur en théologie de l'Université catholique de Louvain.