La métropole alsacienne cherche à favoriser un plus grand équilibre entre la vie privée et la vie professionnelle de ses habitants. Pionnière dans le domaine, la ville fait preuve d’inventivité pour se réapproprier l’espace et le temps. Un modèle qui pourrait être généralisé.

Comme les costumes de Macron, vous prenez l'avion pour voyager ? Pis, en bon plouc rétrofuturiste, vous rêvez de grimper dans Starship, la fusée d'Elon Musk, et de visiter Mars ? C'est d'un ennui, tout ça... Non, la tendance actuelle, c'est de découvrir les paysages de la planète bleue en immersion. Chacun à son rythme, avec ses tocades et ses petites manies.

Dans "La France des territoires, défis et promesses", le sociologue Pierre Veltz observe un "tournant local" qui réinvente les circuits courts, l'économie circulaire et les mobilités. Un "bouillonnement d'initiatives" qui devra toutefois s'insérer dans un monde globalisé, hyperindustriel, et dans un contexte de métropolisation.

Le marché de la patinette électrique explose. De plus en plus sophistiqué (et onéreux), l'engin séduit : cadres dans le vent, étudiants pressés, jeunes retraités qui pètent la forme. L'enthousiasme est tel qu'il pousse certains à quelques transgressions, sanctionnées aussi sec en tibias cassés et amendes corsées.

Même si le pays n'en produit presque plus sur son territoire, les Français entretiennent avec les deux-roues une histoire d'amour qui dure. Motos et scooters y sont plus qu'ailleurs des alternatives à l'automobile et aux transports en commun. Parallèlement, de nouvelles formes de mobilité individuelle font florès : trottinettes électriques, gyropodes, roues motorisées... C'est par eux que la révolution électrique démarre.

Une honte, un tabou... Parfois, ne pas savoir faire du vélo est vécu comme une épine dans le pied. 2,1 % des Français sont concernés, et 20 % de la population déclare ne pas être à l'aise à vélo. A Rennes, l'association Roahzon Mobility remédie à ce problème en proposant à tous, enfants comme adultes, une vélo-école pour se (re)mettre en selle. Une démarche en plein essor partout en France.

La région Ile-de-France lance son propre service de vélos. Son originalité ? L'ensemble du parc est 100 % électrique. Attention au trop-plein de deux-roues.

Face au risque d’épidémie, les urbanistes vont devoir travailler sur les futurs aménagements qui permettront aux citadins de réinventer leur vie dans des métropoles particulièrement exposées aux virus. Comment concilier densification et nécessaire séparation des habitants ?

La course aux bénéfices est l'enjeu principal du leader de la trottinette en libre service. qui mise sur une machine plus robuste.

En Seine-Saint-Denis, Brigitte a lancé une épicerie durable et solidaire tractée par son vélo. Loin d'être une utopie bobo, l'initiative repose sur un modèle économique et social ambitieux et sur le bien-manger pour tous.

Rarement, les paradigmes de la mobilité auront été autant bousculés. L’année 2020 s’est ouverte sur l’adoption de la loi d’orientation des mobilités (LOM) au moment même où les réseaux de transport étaient paralysés par un mouvement social et où la protestation des « gilets jaunes » lancée contre la taxe carbone s’essoufflait. La LOM s’organise autour des objectifs du Plan climat, de la nécessité de développer des solutions nouvelles de mobilité, ainsi que des offres multimodales pour tous et pour tous les territoires. Sommaire. Se déplacer, décarboner, ralentir, édito.