L’irruption de Mme Kamala Harris dans la campagne présidentielle américaine ne garantit pas pour autant l’échec de son rival républicain. Les critiques dirigées contre lui ont perdu leur impact d’autrefois. Il s’appuie sur un électorat qui voit en lui le champion d’un peuple que méprise une élite progressiste. Et sur un parti uni qui le célèbre quoi qu’il dise et quoi qu’il fasse.

Il a beau multiplier les échecs électoraux, collectionner les ennuis judiciaires et avoir été inculpé pour mise en danger de la sûreté nationale, l'ancien président reste le favori de la primaire républicaine pour l'élection de 2024.

Et s’il revenait au pouvoir ? Le scénario noir d’un retour de l’ex-président à la Maison- Blanche plane, à dix mois d’une élection qui pourrait changer la face du monde. Car Trump II promet d’être encore pire que Trump I. Plus radical et mieux préparé, il représente une menace existentielle pour son pays et la planète.

Pendant sa présidence, le milliardaire républicain était ravi de s'afficher aux côtés de la star du rap, malgré ses nombreux dérapages.

Longtemps sous-estimée, la candidate du Parti démocrate se révèle plus redoutable que prévu. Rien n'est joué, mais Donald Trump n'est plus très serein. Sommaire. Kamala Harris : ses atouts pour battre Donald Trump. Peter Roff : "Si elle veut l'emporter, Kamala Harris doit oublier Trump". Pour gagner, Harris doit conquérir ces trois Etats.

Le protectionnisme commercial est au coeur du logiciel économique du candidat républicain. Une stratégie risquée pour la puissance américaine.

En propageant la fausse rumeur sur les immigrés haïtiens de Springfield, en Ohio, "mangeurs de chiens et de chats", Donald Trump et J. D. Vance espèrent flatter les plus bas instincts des électeurs.

La politique américaine a beau ressembler depuis plusieurs années à une série aux rebondissements toujours plus spectaculaires, cette élection présidentielle se présente comme une réédition des scrutins qui l’ont précédée, la troisième itération d’une séquence ouverte en 2016.

La candidature de Donald Trump à la prochaine présidentielle améliore les perspectives d’une victoire démocrate en 2024. Mais l’idéologie trumpiste ne va pas disparaître.

Depuis l’assaut du Capitole, les géants d’Internet se sont livrés à une censure inédite contre Donald Trump et ses soutiens. Sans attendre l’investiture, le 20 janvier 2021, du président Joe Biden, Twitter a désactivé le compte @realDonaldTrump, qui comptait 88 millions d’abonnés. Dans la foulée, un grand nettoyage des contenus complotistes a été lancé. Cette déclaration pose de multiples questions : doit-on laisser de grands groupes privés décider des limites de la liberté d’expression ? Peut-on circonscrire leur influence ? Qui est responsable de la radicalisation des opinions en ligne ?

Propulsée dans la course présidentielle américaine par le retrait de Joe Biden, la candidate démocrate semble en mesure de déjouer le scénario redouté par beaucoup d’une réélection de Donald Trump. Qui est-elle ? Quels sont ses atouts et ses handicaps ? Sommaire. Un été indien, éditorial. Un autre chemin possible. Corentin Sellin : "Beaucoup d'électeurs se demandent encore qui elle est vraiment". Walz, première ! Can she ?, le poster du "1".