Les "Cahiers du cinéma" reviennent sur l'ascension de Donald Trump qui entre de nouveau en lice pour la présidence américaine. Sommaire. Poing de campagne. "The Apprentice" d'Ali Abbasi, comme un Mickey pour son Donald. Envers et contre tous. Harris, merci la Veep.

La feuille de route de Donald Trump - s'il revient à la Maison-Blanche - est déjà écrite noir sur blanc. Elle est si explosive que le candidat fait mine de prendre ses distances avec ceux qui l'ont rédigée.

Dans son dernier ouvrage, dont "Marianne" publie des extraits en exclusivité, la politologue Jean-Eric Branaa, qui avait été l'un des rares à voir venir sa victoire, pressent aujourd'hui la défaite du président américain. De bons résultats économiques ne pourraient pas tout. Ou pas grand-chose face au poids croissant des femmes et des minorités dans un système électoral complexe.

"Cauchemar électoral" : à cinquante jours de la présidentielle du 3 novembre, la formule revient souvent dans les médias américains. Sur fond de pandémie de Covid-19, de manifestations et de contre-manifestations, de difficultés économiques, jamais l’arrière-plan d’une campagne électorale n’a été aussi sombre et la polarisation politique aussi exacerbée. Face à un Donald Trump qui semble prêt à tout pour rester au pouvoir, les institutions démocratiques américaines peuvent-elles tenir le choc ? Sommaire. Les scénarios du pire. A Portland, l'Amérique divisée comme jamais.

Furieux de la percée éclair de son adversaire démocrate pendant l'été, le très narcissique républicain s'apprête à se déchaîner contre elle.

Récit enlevé de la rencontre entre Donald Trump et Roy Cohn, l'avocat sulfureux qui va lui apprendre la politique, "The Apprentice" est surtout un portrait génial de New York au tournant des années 80. Ce moment crucial où la ville change définitivement de physionomie. Divagation dans une topographie légendaire. PAR

Avec son importante communauté haïtienne, cette localité de Pennsylvanie est devenue le dernier épouvantail brandi par le candidat républicain. Elle illustre la puissance et les dégâts de son discours anti-immigration, sa carte maîtresse en cette fin de campagne.

Donald Trump sera le 47e président des États-Unis. À l’issue d’une campagne complètement folle et d’une rare violence, le candidat républicain a revendiqué sa victoire sur Kamala Harris avant même la proclamation officielle des résultats. Son second mandat s’annonce pire que le premier, s’inquiète la presse anglo-saxonne, dans un pays plus divisé que jamais. Bien loin du rêve américain. Sommaire. L'expression d'une souffrance. Le pays de Trump, un point c'est tout. La presse étrangère dans l'expectative. Vous ne l'avez pas pris au sérieux ? Vous allez le regretter.

Éminent spécialiste du fascisme et de la France de Vichy, l’historien américain Robert Paxton pensait l’appellation galvaudée et inadéquate pour décrire Donald Trump. Aujourd’hui, il s’alarme de ce qu’il voit monter sur l’échiquier politique mondial – et en particulier du phénomène "trumpiste" aux États-Unis.

Qui sont ces Américains qui ont choisi, le 5 novembre, de réélire Donald Trump à la Maison-Blanche ? Le candidat républicain a remporté les sept États clés et rafl é 312 des 538 grands électeurs. Il a progressé parmi les hommes jeunes, et aussi là où on ne l’attendait pas forcément : l’électorat latino, les hommes noirs... Inflation, déclassement, sentiment de mépris : outre-Atlantique, les médias analysent les ressorts de cette victoire et la nouvelle coalition qui a de nouveau porté Trump au pouvoir.