Il y a six cents ans, en mai 1420, au cours de la guerre de Cent Ans, Charles VI déshéritait son fils au profit du roi anglais Henri V. L’« infâme traité de Troyes », tant décrié par les historiens du xixe siècle, se voulait la promesse d’une paix perpétuelle entre les deux pays ennemis. Il contribua au contraire à la formation d’un premier sentiment national dans le royaume, qui s’est illustré par la geste de Jeanne d’Arc, mais aussi par des mouvements de résistance dans les zones que les Anglais occupaient, notamment la Normandie. Sommaire. Comment Henri V est devenu roi de France.

Bien que lourdement condamné par la société médiévale, le suicide y a cours. Comment expliquer le geste des hommes et des femmes qui choisissent d’en finir ?

La reliure est la première partie d’un manuscrit que l’on voit : pas étonnant, alors, qu’elle ait fait l’objet d’une attention particulière de la part des moines du Moyen Age. Les historiens la mettent progressivement au jour.

Au fil des siècles, les manuscrits médiévaux de langue française ont connu bien des pérégrinations, parfois difficiles à retracer. L’IRHT a lancé une grande enquête, qui passe par la Bibliothèque apostolique vaticane.

A Notre-Dame-des-Landes le mouvement de la ZAD s’inscrit dans la lignée des phénomènes de « rejet du monde » comme le socialisme utopique. Ou pourquoi pas le monachisme médiéval.

Comment les Français du XIIe-XVIe siècle percevaient-ils leur environnement visuel, sonore et mental ? Dans quels cadres mentaux concevaient-ils leur territoire ? En s’attaquant à ces questions inédites, Léonard Dauphant montre comment la France prit forme sous Charles VII.

La sorcière au bûcher ; le larron pendu ; le seigneur ennemi décapité. Notre imaginaire du Moyen Age est gros de ces images de mises à mort barbares. La réalité, nous dit Claude Gauvard, était tout autre : captée par le roi, la peine de mort nous éclaire sur la construction des pouvoirs.

Pour leur 21e édition, les Rendez-vous de l’Histoire, à Blois, s’intéressent à «la puissance des images». C’est aux origines de cette «civilisation des images» dont nous sommes les héritiers que nous vous invitons. Au Moyen Age, pendant qu’à Byzance on se déchire pour savoir s’il faut adorer ou détruire les icônes, que le judaïsme et l’islam proscrivent toute représentation de Dieu, en Occident s’impose l’idée que les images sont non seulement licites mais nécessaires. Ouvrant la voie à une formidable profusion. Sommaire. «Au Moyen Age, pas d’images interdites !». L’Islam ou l’image rare.

La vision idyllique d’une cohabitation pacifique entre les trois religions du Livre en Espagne médiévale est-elle un mythe ou une réalité ? Cette question a nourri tous les fantasmes. Mais, d’où vient cette idée de tolérance andalouse ? Analyse.

Certains monastères du Moyen Age étaient le théâtre de violences, de vols ou d’homicides. Afin d’éviter le scandale, le pape et les ordres religieux ont jugé, puni et souvent gracié dans le plus grand secret ces religieuses et moines délinquants.

Même si très peu avaient accès aux cartes, les hommes et les femmes du Moyen Age savaient se représenter leur territoire.