Une synthèse des apports de la recherche concernant les liens entre la société et son école : la socialisation, les acteurs, les politiques mises en place et les apprentissages scolaires. ©Electre 2017

Pourquoi obliger les enfants à aller à l'école ? À quoi bon les forcer à rester assis sur leur chaise pour apprendre tout ce qui ne leur servira pas ? À contre-courant des discours vantant la dimension émancipatrice de l'école, Ivan Illich en appelait, il y a plus de cinquante ans, à la déscolarisation de la société. Guillaume Durieux reprend cette interrogation à nouveaux frais. L'école peut-elle contribuer au développement de l'autonomie ? Est-elle à même de traiter équitablement les élèves et de garantir les conditions du respect de soi ? Quels savoirs et savoir-faire doit-elle transmettre à cette fin ? En mobilisant et discutant aussi bien la philosophie que la sociologie, la psychologie et la pédagogie, cet essai tente de définir ce que l'école devrait être pour être pleinement justifiée. Évitant les écueils jumeaux du cynisme et du déclinisme, il constitue une introduction ambitieuse à la théorie de la justice scolaire.

Permet de comprendre d'identifier les facteurs de décrochage et mieux lutter contre les parcours scolaires chaotiques.

Réflexion sur la pensée de Bourdieu au sujet de l'école et des inégalités.

Cet ouvrage démontre l'idée que la socio-économie de l'éducation procède par une double analyse montrant à la fois la sociologie de la scolarisation et l'économie de l'éducation se donnant comme objet non plus l'école en tant que système, mais comme procès mettant en jeu non seulement une diversité des structures, plutôt qu'une pluralité d'acteurs dans une dynamique temporelle déterminée qui commence à s'imposer.