Des toiles punk de Nina Childress dialoguant avec des oeuvres classiques aux néons de Sarkis illuminant une église gothique, un tourbillon de révolte et de folie créatrice va emporter Toulouse et l'Occitanie pendant le Printemps de septembre 2018. Zoom sur les temps forts de cette biennale.

Peintre-poète, Miré (1893-1983) a passé sa vie à planer entre ses terres catalanes et le ciel de l'abstraction. De ses débuts fauves à ses Constellations peuplées de mille rêves et mythologies secrètes, le Grand Palais nous invite à plonger dans une oeuvre grande comme le siècle.

De l'or dans les yeux : à Paris comme à Lille, Bordeaux ou Madrid, musées et centres d'art promettent de nous éblouir jusqu'à l'été. De Toutankhamon à Fra Angelico, et de l'Orient des peintres jusqu'à Sophie Calle, "Beaux Arts" a repéré les propositions les plus radieuses (ou les plus folles). A vos agendas !

Il a atomisé la peinture, puis l'a fait rayonner dans une station orbitale comme sur un disque de David Bowie. Présent sur tout le spectre de la création dans les années 1960-1970, Victor Vasarely disparut pourtant peu à peu des radars et de la mémoire de ses ex-fans. Parmi eux, le Centre Pompidou, qui reconstitue, après quatre décennies d'oubli, l'odyssée de cet artonaute unique dans la galaxie.

Une exposition à la Cinémathèque rappelle que le père d'Astérix se rêvait en Walt Disney français.

Le palais de Tokyo se change en gigantesque cabinet de curiosités avec l'exposition «Dioramas», ou l'art de mettre le monde en boîte.

Francfort réunit dans une rare exposition des tableaux magistraux de Hans Holbein, l'Ancien et le Jeune, mais aussi de Dürer et du moins connu Hans Burgkmair l'Ancien... Point commun entre ces trois maîtres de la peinture ancienne ? Augsbourg, foyer majeur des débuts de la Renaissance allemande, où le mécénat joua un rôle décisif dans l'évolution des artistes dont le talent finira par rayonner bien au-delà de la cité allemande.

L'itinéraire de Karel Appel exposé au musée d'Art moderne multiplie les explosions de couleurs. On a beaucoup parlé de vitalité à son sujet, et ce n'est pas un vain mot quand on considère le volcanisme continu de cette oeuvre polychrome déployée sur soixante ans, de la fin de la Seconde Guerre mondiale à son décès en 2006.

Après avoir accueilli la fameuse rétrospective de 1989, le Grand Palais, à Paris, révèle « Gauguin l'alchimiste », en collaboration avec le musée d'Orsay et l'Art Institute de Chicago. Une plongée au coeur de sa création, à travers peintures, sculptures, céramiques et estampes.

Le musée du quai Branly - Jacques Chirac explore à travers l'art de l'Afrique équatoriale atlantique la notion de particularisme dans la création plastique. Il propose de changer de regard sur des objets qui ont plus qu'une vocation rituelle et que l'on peut définir à travers le style, l'influence, les échanges...

Si "L'Angélus" est l'un des tableaux les plus connus au monde, son auteur, Jean-François Millet (1814-1875), reste une figure un peu oubliée en France, que la grande rétrospective de Lille nous fait pleinement redécouvrir.

On peut être de son temps et regarder avec profit l'art du passé. C'est ainsi que la modernité d'Antoine Bourdelle (1861-1929) s'est nourrie de la statuaire grecque archaïque. La preuve avec ce chef-d'oeuvre, phare de l'exposition parisienne « Bourdelle et l'antique ».