Derrière ses attaques contre la Chine, le président américain souhaite surtout paralyser l'Organisation mondiale du commerce.

Plutôt que de croiser le fer avec les Etats-Unis, la Chine a préféré faire des concessions importantes, estime ce journal singapourien.

A mi-mandat, le patron de la BAD, sûr de ses choix, s'apprête à soumettre un plan de recapitalisation à ses actionnaires. Mais il doit encore convaincre ses partenaires non africains.

Face au retour en force de la Russie sur la scène internationale et à la montée en puissance de la Chine, Donald Trump donne l'impression de s'employer à disloquer les alliances traditionnelles, estime le "New York Times". L'hégémonie occidentale vit peut-être ses derniers instants, et Pékin pourrait bien tirer profit de la situation, assure la "Nikkei Asian Review". A moins que le monde n'entre dans une nouvelle période de conflits et d'instabilité dont personne ne sortira gagnant, s’inquiète le journal russe "Profil". Sommaire. Trump détricote l'ordre mondial.

La mondialisation s'est développée jusqu'à présent au travers d'institutions multilatérales dont l'Organisation mondiale du commerce représentait le couronnement. Mais l'augmentation du nombre de partenaires et la diffusion de la puissance dont elle s'est accompagnée ont insensiblement changé la règle du jeu. Zaki Laïdi montre comment elles recréent la tentation du recours à des démarches unilatérales. Multipolarité et multilatéralisme peuvent-ils faire bon ménage ?

Ils pensaient que la mondialisation n’avait pas de fin. Ils étaient engagés dans une évolution qui les défiait sans cesse, mais cherchaient à s’y adapter. L’ordre de la mondialisation les enveloppait dans un univers commun qui leur semblait sans limites. Les hommes et les femmes de notre temps croyaient entrer dans un nouveau monde. Sous les coups de boutoir du réalisme des Etats-nations et des échanges de l’économie moderne, ce nouveau monde serait bien plutôt en train de devenir un nouvel ancien monde.

L’Europe, telle qu’elle est organisée – ou désorganisée – au sein de l’Union européenne (UE) est un étrange animal politique. Premièrement, elle est constituée par les politiques intérieures de ses États membres qui, au fil du temps, deviennent un écheveau inextricable. Deuxièmement, les membres, qui sont encore des Étatsnations souverains, poursuivent des intérêts définis en termes nationaux à travers des politiques étrangères nationales au sein de relations internationales intra-européennes.