Entre profane et sacré, bien et mal, gravité et loufoquerie, Bruno Dumont recherche dans "Jeanne" le mystère des êtres et l'âpre beauté du monde. Rencontre avec le cinéaste et une partie de son équipe.

Le chef des Arvernes dépose ses armes aux pieds de César, pourtant il reste glorieux dans l'imaginaire collectif français. Artistes, historiens, hommes · politiques, le réhabilitent au XIXe siècle. Avec son casque ailé et ses fières moustaches, il incarne le courage, la résistance et l'unité républicaine.

Alain Finkielkraut qui publie au même moment un essai en forme d'autoportrait. N'allons pas y attendre un strip-tease émotionnel qui ne s'y trouve pas. Mais il était intéressant de délaisser un instant les fureurs du polémiste pour une conversation plus apaisée, et remontant plus haut dans le temps vers les années 60 et plus haut encore à l'écoute de l'histoire familiale, père rentré d'Auschwitz, grands-parents non revenus.

Avec son nouveau film, le réalisateur s'attaque à l'affaire Dreyfus et signe tout à la fois une fiction historique magistrale et une oeuvre farouchement personnelle. Radiographie selon cinq angles qui se poursuit par l'article de Guy Konopnicki intitulé "Le colonel Picquart, héros malgré lui".

Avant "De Gaulle", qui vient de sortir en salles, le cinéma français n'avait produit aucun biopic de référence sur la figure intimidante du Général. Pourquoi tant de pudeur ?

Denise, Michel ou Jean-Claude avaient entre 3 et 9 ans en mai et juin 1940, quand ils ont dû fuir subitement les Ardennes avec leur famille. À vélo, en train, et surtout à pied, sous les bombardements allemands, comme 8 millions de personnes. Quatre-vingts ans après, ils se souviennent de cet exode. La peur, la faim… Mais aussi leur insouciance d’enfants.

Le hasard du calendrier permet de laisser dans l'ombre le désastre français de mai 1940 pour célébrer la capitulation totale de l'Allemagne en mai 1945. Il est temps de se souvenir de ceux qui se sont battus jusqu'au sacrifice, en dépit de l'incapacité, puis de la trahison, des chefs militaires.

Acclamé par la foule, Charles de Gaulle, le 26 août 1944, descend les Champs-Elysées, auréolé de ses succès. La Résistance, bien sûr, mais aussi la paix des braves signée avec les héros communistes. "Le rebelle devient alors souverain", résume l'écrivain Jean Lacouture.

Le destin et la personnalité de Diana Spencer continuent de fasciner le monde du cinéma et du spectacle. L’ancienne princesse de Galles est à l’honneur de la quatrième saison de la série "The Crown", d’une comédie musicale à Broadway bientôt diffusée sur Netflix et d’un prochain biopic avec Kristen Stewart.

Enfin traduits, les "Cahiers noirs" forment une oeuvre à part entière, qui éclaire la pensée du philosophe, en dépit des stéréotypes antisémites qui accaparent les débats.

Comment les Français ont-ils vécu ces 500 jours qui, de mars 1793 à juillet 1794, sont entrés dans l’histoire sous le nom de Terreur ? A partir des archives, celles des comités, des tribunaux, des sections, ou de Journaux inédits, il est possible d’approcher au plus près la vie quotidienne en guerre et en révolution. Loin de l’image d’une dictature orchestrée par Robespierre, se dessine une époque complexe, où alternent pénuries, violences et persécutions, mais aussi apprentissage de la démocratie et premières grandes mesures sociales. Sommaire. Le gouvernement des 500 jours.

Très populaires à leur époque, des centaines de rois de l'Egypte antique nous sont inconnus. Leur renommée avait pourtant traversé les siècles.