C'est d'abord l'histoire d'une photo. Un jeune Afghan aux yeux verts brandit un lance-roquettes et fixe l'horizon avec défi. Son visage, symbole d'une guerre sans fun, fait le tour du monde. Qu'est devenu l'homme derrière cette image ?

C'est José Cabanis qui relève cette image fugace, égarée quelque part dans un fouillis de "Mémoires" et d'images du temps. Nous sommes le soir du Sacre, journée épuisante à porter plus de soixante kilos de chape de velours sur les épaules, Napoléon rejoint les siens qui sont déjà rentrés aux Tuileries, il se jette dans un fauteuil, « rincé » comme il n'est pas permis. On se croirait dans une scène du Parrain. On est réellement dans une scène du Parrain. Napoléon règne sur sa bande familiale, il ne sait pas où il va, la seule chose qu'il sache vraiment c'est son moi propre qui étonne le monde.

Soixante ans après les accords d’Evian, qui marquèrent la fin de la guerre d’Algérie et, de façon symbolique, celle de son empire colonial, le pays reste hanté par des fantômes aux lourdes chaînes. Et ce ne sont pas les propos d’Eric Zemmour sur la « colonisation » de certains quartiers ou les violents débats intellectuels autour de la « pensée décoloniale » qui vont apaiser les esprits. Alors pourquoi cette histoire reste-t-elle si conflictuelle aujourd’hui, si chargée de colère et de ressentiment ? Comment réussir à vivre avec cet héritage ?

L’histoire de France est riche d’« hommes providentiels » comme Napoléon Bonaparte ou Charles de Gaulle, qui se présentent comme extérieurs au « système ». C’est en partie la nostalgie d’un pouvoir exécutif fort. La présidentialisation du système politique, associée à l’affaiblissement des partis, conduit à valoriser une telle figure. Mais cette tendance est contrebalancée par l’aspiration croissante à une démocratie plus directe.

A l’occasion du bicentenaire de la mort de l’empereur, expositions et hommages se succèdent en France. Fallait-il commémorer ce personnage historique ? Même à l’étranger, la question divise.

La pandémie de Covid-19, avec les bouleversements qu’elle a introduits dans notre quotidien, a conduit bon nombre d’entre nous à s’interroger sur leurs envies, leurs priorités, leurs choix de vie. Mais d’où vient ce besoin de donner du sens à notre existence ?

L’histoire, reconnue comme une discipline scientifique mais mise au service de projets politiques opposés, forge notre identité. Aujourd’hui, comment produire et enseigner un récit à la fois commun et respectueux des différences, national et global ? Sommaire. Les héros de l'histoire de France. Glorifié un jour, tricard un autre jour. La gauche réinvente le récit national ! La bataille des France. La droite récupère le récit républicain. Olivier Loubes : "La pédagogie proposée dans le 'Petit Lavisse' rompait avec la tradition". Les lieux-phares de la nation...

Il est célébré comme le grand pionnier des découvertes. Pourtant, Christophe Colomb a donné lieu à de vives polémiques liées à certains pans obscurs de sa vie, de ses origines à son véritable visage, en passant par la localisation de sa dépouille.

Figurant parmi les sites les plus visités d'Amsterdam, après le Rijksmuseum et le musée Van Gogh, la Maison d'Anne Frank, où elle et sept autres personnes se cachèrent durant 761 jours, est devenue un lieu historique au coeur d'enjeux financiers et mémoriels.

Le président français, réélu le 24 avril, doit être plus attentif aux divisions du pays et à l’écologie. Tout en restant le démocrate européen qu’il a su être. En est-il capable ? se demande la presse étrangère. Sommaire. Emmanuel Macron va devoir changer. A-t-il l'étoffe d'un grand homme ?

Née il y a deux cent trente ans, Maria Quitéria de Jesus s'est déguisée en homme pour combattre. Son rôle a été reconnu par l'empereur Pierre Ier, et elle a fini par devenir "un des noms féminins les plus connus de l'histoire brésilienne".