Et si les jeux électroniques permettaient aux élèves de progresser ? C'est le pari que font des neuroscientifiques français, qui testent leur efficacité dans plusieurs académies.

Un enseignement alternatif, souvent gratuit, se développe en France pour donner une seconde chance aux jeunes en rupture avec le système scolaire. Une réponse originale à la forte demande des métiers du numérique.

L'éducation - qu'elle soit familiale, scolaire ou extrascolaire - est un théâtre où s'affrontent des valeurs, des cultures et des convictions. A la bataille traditionnelle entre pédagogues et républicains s'ajoutent aujourd'hui de nouvelles disputes, qui correspondent à autant de manières contemporaines de voir l'humain et son devenir en société. A l'heure des neurosciences conquérantes et des comparaisons internationales émergent des paradigmes qui dérangent et inquiètent parfois. Des écoles "alternatives", souvent coûteuses, se mettent en place.

Soupconnées, marginalisées,parfois anthémisées... les pédagogies alternatives savent pourtant faire réussir les élèves, comme le montrent les résultats d'une école Freinet installée dans un quartier sensible de la banlieue lilloise.

Dans "Les Lois naturelles de l'enfant", Céline Alvarez a remis la pédagogie Montessori au goût du jour, avec un retentissement médiatique inattendu. La révolution pédagogique est-elle en marche ?

La psychologie cognitive se centre sur les stratégies mentales des individus. Elle postule qu'apprendre, c'est comprendre : les connaissances sont acquises selon un processus de résolution de problèmes qui recourt à une véritable dynamique du questionnement.

Confrontés au casse-tête des inégalités scolaires, les profs d'Utrillo multiplient les expériences.

Hier considérée comme transgressive, voire révolutionnaire, l'innovation pédagogique se voit dotée d'un institut officiel pour soutenir les expérimentations et aider les professeurs dans leur travail.

Pour lutter contre la violence, Luc Ferry veut doubler, avant la fin 2004, le nombre des classes-relais. Des classes situées dans la périphérie de l'institution et qui s'occupent des élèves dont personne d'autre ne veut.

L'Institut d'études politiques de Paris, en association avec l'université Paris-VI, veut créer à la rentrée 2006 un lycée expérimental dans une zone défavorisée de la banlieue parisienne. Un projet conçu par un collectif d'"acteurs de terrain".

Aujourd'hui oubliée, l'expérience d'après guerre des "classes nouvelles" s'était pourtant révélée un franc succès et aurait pu impulser un esprit neuf à l'éducation. Mais, par peur de l'innovation et de la liberté qu'elle donnait aux élèves, elle fut rapidement abandonnée.