Pour quelques bouts de terre perdus en mer, les Etats sont parfois prêts à en découdre. En jeu : leur souveraineté mais aussi des eaux poissonneuses ou des fonds riches en pétrole.

L'ONU, née en octobre 1945, traverse l'une des crises les plus graves de son histoire. Impuissante à empêcher la guerre anglo-américaine contre l'Irak, elle voit sa vocation originelle -maintenir la paix mondiale- discréditée.

La catégorie de nihilisme telle qu'elle fut pensée à la fin du XIXe siècle anticipait le destin de l'Europe, placé sous le signe de la "décadence", de l'ère de la technique et du règne de l'argent si bien décrit par Balzac, Thomas Mann ou Zola. Si la révolution nihiliste est associée aux grandes dérives totalitaires (Leo Strauss, Hermann Rauschning...), faut-il alors en conclure que nous devons reprendre cette catégorie à notre compte "à l'aveugle" et dire que le monde n'a finalement pas changé ?

L'élection de Donald Trump signe-t-elle la fin de l'ordre mondial tel que nous l'avons connu depuis 1945 ? En tout cas, ils sont nombreux à juger que la question mérite d'être posée. L'ordre " international libéral ", porté sur les fonts baptismaux par les Etats-Unis au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, touche-t-il cette fois définitivement à sa fin ?

Explorations des difficultés de l'Union européenne à mettre sur pied une agence de renseignement. En cause, l'absence de politique étrangère et de défense communes significatives sur la scène internationale qui font l'apanage des grandes puissances à l'instar des Etats-Unis, de la Russie ou de la Chine.

Thomas Gomart, directeur l'Institut français des relations internationales (Ifri), livre son analyse sur les ressorts de l'intervention russe en Syrie. Cette relation bilatérale s'inscrit sur l'échiquier complexe des relations internationales en contrepoids aux autres puissances, l'Occident en tête. Elle marque également la volonté de redorer le blason des forces militaires russes, ternies par la Tchétchénie et de peser dans les relations diplomatiques internationales.