Les noms de Sartre et d'Aron résument à eux seuls tout le débat intellectuel, moral et politique de ces dernières décennies.

L'écriture narrative de Georges Perec a absorbé les thèmes et les codes du roman policier en les pliant avec fécondité à ses propres exigences, notamment dans La Vie mode d'emploi et dans "53 jours", texte laissé inachevé par l'écrivain à sa mort en 1982.Les distorsions formelles qui résultent d'une telle fusion malmènent la répartition canonique des personnages au sein de l'intri gue, mettent en crise la solution de l'énigme, interrogent les protocoles de lecture propres au roman policier. L'imaginaire ducrime, meurtre, vol ou escroquerie géniale, déployant la transgression dans le cadre d'une loi faible ou absente, donne vie parmétaphore aux hantises majeures de Perec (fantasme de l'enfant mort, mirage des origines, séduction ambivalente de l'Alter Ego, appropriation du regard et de la créativité…), cependant que les mécanismes de détection liés au déroulement de l'enquête éclairent le triple désir de se souvenir, de voir et de comprendre, dans sa dimension inconsciente.

Enquête sur le séjour brésilien de G. Bernanos (1888-1948) et de sa famille. Etudie l'impact de cet exil sur le travail de Bernanos, sur sa vision de l'Europe et de la France et sur ses convictions.

Contributions de Jean Anouilh, Maurice Bardèche, Anne Brassié, Dominique Desanti, Alain Griotteray, Jean Guitton, Fred Kupferman, Thierry Maulnier, Claude Paillat, Jean-Marc Varaut.

Après "Les jardins de l'observatoire", l'auteur raconte la période où il était trop jeune pour entrer dans la Résistance, puis 1968 où il fut trop vieux pour s'enflammer. Il fait partie de la génération née dans les années 30 qui a vécu l'horreur de la guerre d'Algérie.

Complète et approfondit l'autobiographie de Benoist-Méchin, A l'épreuve du temps, en réunissant des textes sur Goethe, Nietzsche, Rainer Maria Rilke, Claudel ou l'Allemagne composés tout au long de sa vie.

Grand séducteur, superbe orateur, metteur en scène de sa propre épopée, André Malraux fut surtout un ambitieux démesuré. Comme les chats qu’il aimait tant et dont la légende veut qu’ils aient sept vies, Malraux était aussi un homme qui se séparait de ses proches avec brutalité, sans explications. Émile Biasini en fit l’amère expérience en 1966. Plus de trente ans après, il brosse de l’auteur de L’Espoir un portrait sans concession.