Elle a lancé l'une des chaînes YouTube les plus barrées qui soient : Mardi noir (psychanalyse-toi la face !). Le principe : parler de psychanalyse en se maquillant. Un ovni à mi-chemin entre le tuto beauté et un séminaire de Lacan, applaudi par la profession comme par les youtubeurs.

Dans cet entretien, le psychanalyste Lionel Le Corre est interrogé sur la centralité du thème de l’homosexualité dans l’oeuvre de Sigmund Freud. Pour l’auteur de "L’Homosexualité de Freud", il s’agit non seulement d’expliquer la théorie de Freud sur l’homosexualité du point de vue de l’inconscient, mais aussi la manière par laquelle le père de la psychanalyse s’est laissé imprégner lui-même par la composante homosexuelle de la libido.

Mikkel Borch-Jacobsen interroge le succès de Freud, Andrew Scull celui de Foucault. Michel André fait l’éloge de Martin Gardner, Emmanuel Todd réclame le droit au mauvais esprit. Anthony Daniels peste contre la littérature biomédicale, Bernard Granger croit aux progrès de la psychiatrie. Jean de Kervasdoué s’en prend au bio et blanchit le glyphosate. Sommaire. Comment le virus du freudisme s'est propagé. Michel Foucault : que reste-t-il de l'idole ? Du bon usage du journalisme. Eloge du mauvais esprit. Classique, l'éducation en tant qu'institution politique.

Considérant que l’enjeu dépasse le politique, Luc Magnenat, à travers son dernier ouvrage "La Crise environnementale sur le divan", convie les psychanalystes à s’engager sérieusement pour la crise environnementale. L’entretien proposé ici s’attardera sur quelques idées clés chères à l’auteur, comme le vide d’éthique et de juridiction dans lequel s’est développée la crise environnementale, ou encore la notion de mélancolie environnementale.

Les attaques contre la psychanalyse ne sont guère nouvelles en soi. Elles ont existé depuis ses débuts et cela n’a rien d’anormal, puisque tout paradigme introduisant un regard nouveau sur les objets entrant dans son « scope » se voit opposer des résistances, des questionnements légitimes, des inquiétudes même, des controverses plus ou moins riches, mais toujours nécessaires. Il impose surtout un débat épistémologique quant à ce qui assure ses fondements théoriques et objectivables (cliniques ou expérimentaux).

A travers des rappels historiques, sociologiques et anthropologiques, l’auteur nous amène à découvrir les liens puissants qui existent entre la psychanalyse et la Chine. Des ponts dressés par Freud et Lacan, entre l’Extrême-Orient et l’Europe, aux jeunes psychanalystes thésards chinois qui veulent à tout prix passer par la case France aujourd’hui, Olivier Douville interroge notre propre rapport aux influences d’ailleurs. Et invite