Leurs campagnes d'affichage et leurs vidéos virales qui soulignent la bêtise ou les malversations des dirigeants conservateurs ont envahi l'espace public au Royaume-Uni. A l'heure du chaos politique et économique qui frappe leur pays, les quatre activistes espèrent réveiller la gauche en vue des prochaines élections de 2024.

Liz Truss est arrivée au pouvoir au Royaume-Uni le 6 septembre 2022, succédant à Boris Johnson, et a quitté ses fonctions le 25 octobre 2022, soit… 49 petits jours plus tard. Entre-temps, elle a annoncé la mort de la reine Elisabeth II. Retour sur la comète anglaise, qui a vu son destin fracassé sur l'autel de la realpolitik.

Prise au piège du Brexit, la Première ministre britannique parait parfois dépassée par la situation. Qui est donc cette fille de pasteur, raide et timide, dont les discours sociaux auraient révulsé Thatcher ? Sommaire. Une dame en enfer. Brexit à tout prix.

Après avoir affaibli les mécanismes de contrôle de l’exécutif, il va voir ses adversaires arriver à la tête du gouvernement.

La série à succès "The Crown" n'est pas tendre avec le prince Charles. Les libertés prises avec les fails historiques ont provoqué l'intervention du ministre de la Culture.

Avec l'accord sur le Brexit, le Premier ministre britannique veut prendre un nouveau départ politique. Mais la recrudescence de la pandémie contrecarre ses plans.

La Grande-Bretagne, qui aime à se considérer comme un modèle de bon sens flegmatique et de joyeuse stabilité, est devenue la risée du monde entier : trois premiers ministres en autant de mois, quatre chanceliers de l’Échiquier et une farandole de ministres démissionnaires, dont des récidivistes.

Critiqué pour ses frasques, le premier ministre britannique Boris Johnson se trouve tiraillé par deux des phénomènes l’ayant conduit au pouvoir : la volonté des libre-échangistes londoniens de projeter le royaume sur les marchés internationaux ; la conscience d’un déclassement dans les régions du nord de l’Angleterre. Deux forces opposées alimentant pourtant le nationalisme anglais.

Boycott des factures d’énergie, grève des dockers, des postiers, dans les usines et les chemins de fer : au Royaume-Uni, l’« été du mécontentement » se prolonge cet automne, alors que le pays s’enfonce dans la crise économique et politique. En fonctions depuis le 6 septembre, la première ministre Elizabeth Truss n’aura tenu que quarante-quatre jours avant d’annoncer sa démission…

Le 15 novembre, la Cour suprême britannique a censuré le projet gouvernemental de transférer les demandeurs d’asile au Rwanda. À contempler le crépuscule des conservateurs, difficile d’imaginer qu’ils auraient « repris le contrôle », comme le promettaient les partisans de la sortie de l’Union européenne. À en croire quelques sondages, prévaudrait même le «Bregret», le regret du Brexit ; mais peut-on conclure à son échec ?