La désinformation et le sentiment anti-immigration instrumentalisés en son temps par Boris Johnson n’ont pas disparu avec l’arrivée au pouvoir de Keir Starmer

L'auteur de "Bienvenue au club" raconte l'histoire d'une famille anglaise de la Libération à la pandémie et de Churchill à Johnson. Entretien.

Tandis que les conservateurs voient se multiplier les désertions, les travaillistes peaufinent leur programme en vue des élections, dans deux ans.

L'inquiétude grandit, au nord comme au sud, à l'aube du divorce annoncé. Reportage.

Les difficultés du Royaume-Uni tiennent d’abord aux politiques des conservateurs. Mais une alternance travailliste est possible, les relations avec l’Union européenne se sont apaisées et la monarchie reste garante de l’unité du pays.

A l'occasion de la publication de ses Mémoires, l'ex-Premier ministre britannique revient, en exclusivité pour "L'Express", sur les Etats-Unis, l'Ukraine, le Brexit ou le président Macron.

Cure d’austérité mise à part, les conservateurs de Rishi Sunak n’ont plus rien à offrir, déplore ce célèbre penseur britannique. Mais les travaillistes, à l’affût, rechignent à proposer une solution radicale, nécessaire dans un pays à bout de souffle.

Après quatorze ans au pouvoir, les conservateurs ont été renversés lors des élections législatives par le parti travailliste.

Depuis son accession au pouvoir, le Premier ministre britannique joue le « hard brexiter », décidé à sortir son pays de l'UE dans moins de trois mois, quelles que soient les circonstances. A Londres. tout semble possible. Mais le « bluff » est un mot d'origine anglaise. Sommaire. Boris Johnson, le ''bad boy'' de l'Europe. "Les chiffres ne l'intéressent pas : il ne les croit pas". L'Europe face à "BoJo".

La presse britannique le laissait récemment entendre : en vue des prochaines élections locales, M. Elon Musk pourrait donner 100 millions de dollars à la droite radicale menée par M. Nigel Farage. Mais, pour revenir au pouvoir en juillet dernier, le Parti travailliste a lui aussi profité de la générosité du monde des affaires… qui désormais attend un retour sur investissement.

Le retour au pouvoir des travaillistes signale un apaisement de la vie politique britannique, marqué par des décisions fortes sur le respect de l’État de droit, de l’éthique et des institutions démocratiques. Preuve que les démocraties européennes peuvent résister aux ingénieurs du chaos, Elon Musk en tête.

Deux mois après la chute de Boris Johnson, la nouvelle Première ministre conservatrice hérite de dossiers brûlants – inflation galopante, crise de l’énergie, système de santé en déliquescence. Pourra-t-elle s’en sortir ? Le journal britannique de gauche "The Observer" en doute.