Le terme "transition" renvoie de manière consensuelle à une idée de passage. Afaf Meleis, professeure à l'université de Pennsylvanie, connue pour sa théorie à ce sujet, décrit cette idée de passage en se centrant sur les évènements qui jalonnent la vie de la personne et sont susceptibles de provoquer des changements majeurs venant compromettre son équilibre de vie.

Le passage de l’adolescence à l’âge adulte est une période riche de changements mais déroutante à la fois. C’est un passage obligé pour chaque jeune et une majorité d’entre eux passeront ce cap et navigueront aisément vers l’autonomie. Malheureusement, certains jeunes peuvent également être déviés de leur trajectoire car cette période constitue également une fenêtre de vulnérabilité pour l’apparition de troubles psychiatriques.

Dans le précédent numéro, un premier article racontant la vie de Nadia Comaneci s’était clos sur son triomphe aux Jeux olympiques de 1976. Voilà la suite de l’histoire ou comment celle que l’on surnommait « la petite fée de Montréal » est devenue une femme !

Partout dans le monde, le passage à l'âge adulte est marqué par des rites. Certains sont spectaculaires, d'autres douloureux ou étonnants. Mais tous sont marquants pour les ados qui les traversent.

Préparer les jeunes à l'autonomie... et même les rendre autonomes rapidement, parce que le temps presse ! Ces injonctions traversent aujourd'hui les pratiques des professionnel.le.s du secteur de l'Aide à la jeunesse non sans pression tant pour les jeunes que pour les travailleur.euse.s. Mais que met-on réellement derrière ce terme - censé devenir projet - d'autonomie ? Quels sont les ingrédients importants pour accompagner les jeunes sur ce chemin ?

La question de l'autonomie des jeunes, en particulier dans le champ de l'aide à la jeunesse, suscite une prise de conscience accrue. Loin d'être une finalité atteinte à 18 ans comme un seuil arbitraire, elle s'impose comme un processus long, complexe, évolutif, souvent semé d'embûches pour les jeunes et les intervenants.