Léa Drucker est à l'affiche de deux films ce mois-ci. La comédie piquante et émouvante de Pascal Bonitzer "Le Tableau volé", qui fait d'elle une experte en art, et "Un homme en fuite" de Baptiste Debraux, où elle incarne une policière enquêtant sur un braquage qui pourrait avoir un lien avec la protestation ouvrière dans une petite ville des Ardennes. Deux rôles aux antipodes qui témoignent de l'étendue de son registre et de sa volonté de se frotter à des genres et des univers différents. Une constante depuis ses débuts dans les années 1990.

On le savait exceptionnel dans le registre du drame. Avec "Omar la fraise" d'Elias Belkeddar, présenté hors compétition, on le découvre à l'aise dans celui de la farce. Rencontre avec un comédien qui se livre sur son rapport au genre.

Avec "Emilia Perez", Jacques Audiard réinvente ses formes de prédilection et en trouve de nouvelles, toujours plus expérimentales et baroques, à l'image d'un cinéaste taillé dans les contrastes et les mélodies dissonantes. En toile de fond, une question : et si, avec ce dernier film mutant, Jacques Audiard avait livré son oeuvre la plus personnelle ? Celle qui raconte enfin ses angoisses, ses doutes, et commence à percer la carapace du plus mystérieux des cinéastes français ?

La mort de William Friedkin a donné lieu, dans les publications hollywoodiennes, à des nécros inattendues et prévisibles, réduisant la vie et l'oeuvre du cinéaste à deux films, "French Connection" et "L'Exorciste" et à une période, le Nouvel Hollywood.

Depuis son premier long métrage, en 1998, on sait que François Ozon est capable de passer avec aisance et talent d'un genre à l'autre. Il nous livre ses secrets de fabrication.

Une comédie de Quentin Dupieux, un film radical de Bertrand Bonello... Elle est à l'aise partout. Ex-timide, elle a pourtant mis longtemps avant de se sentir actrice. La marque des grandes ?

Spectaculaire, prolifique et témoin de l'histoire de son pays, le cinéma japonais rayonne mondialement depuis les années 1950. L'analyse se conclut par l'article intitulé "Tora-san l'infatigable".

Fini les gentils garçons. Dans "Heretic", le nouveau film d'horreur A24, l'acteur livre une performance aussi géniale que glaçante et tourne définitivement le dos à son image de prince charmeur pour embrasser le côté obscur. Rencontre avec un acteur fraîchement (re)converti.

"Quelle époque !" : c'est une réplique qui surgit prestement, pour clore l'ouverture elle-même échevelée du "Règne animal". Pris dans un embouteillage alors qu'ils sont attendus au chevet de la mère à l'hôpital, un père (Romain Duris) et son fils (Paul Kircher) s'engueulent. Sommaire. Animal on est mal, la critique du film. Il était un père, entretien avec Thomas Cailley.

Ce diable de Steven Soderbergh tourne à une cadence infernale. Avec près d'une quarantaine de films et six séries au compteur, cet apôtre du "do-it-yourself" a réussi à passer à travers les gouttes de l'éternelle tempête qui secoue Hollywood. Son secret ? Une créativité hors norme mêlée à une incurable bougeotte, au cinéma, à la télévision ou sur Internet. Sur le point de livrer une double fournée - le film de maison hantée "Presence" (en salles le 5 février) puis le thriller "The Insider" (prévu pour le 12 mars) -, l'insaisissable cinéaste disserte de fantômes, sexe et lutte des classes.

Toute jeune, Alice Winocour dévore la vidéothèque de ses parents. De cette passion primitive pour le cinéma, elle a tiré trois longs métrages : "Augustine", "Maryland" et aujourd'hui "Proxima", avec une Eva Green en astronaute. Un film sur le proche et le lointain, bien sûr.

Dans "Godzilla II : Roi des monstres", le célèbre kaiju prend encore du poids en devenant le sauveur ultime de la planète. Retour sur les différents avatars et versions d'une des créatures les plus mythologiques du cinéma.