Louis Janover a été membre du groupe surréaliste dans les années 50. Il a collaboré à l'édition des oeuvres de Karl Marx dans La Pléiade, et à la revue Études de marxologie. Il est l'auteur de plusieurs essais critiques sur l'intelligentsia et sur le surréalisme.

Ce livre rassemble une série d'enquêtes groupées selon la succession chronologique des manifestations d'avant-garde en Belgique (1880-1950), mais consacrées en premier chef à leurs aspects littéraires méconnus ou inédits. Il montre le rôle de terre d'échanges et de transformations dont notre pays, vu sa position clé au confluent de plusieurs cultures, ne devait jamais se départir.

Les textes d'auteurs appartenant aux courants d'avant-garde (dadaïste, constructiviste, futuriste, surréaliste) des années 1920 à 1940 : Tristan Tzara, Gherasim Luca, Benjamin Fondane, Gellu Naum, etc., sont précédés d'un riche dossier contenant les manifestes et les textes programmatiques du mouvement et d'une introduction conséquente à l'avant-garde littéraire roumaine.

Etudie les origines historiques et théoriques de l'art conceptuel, à travers l'oeuvre de Marcel Duchamp.

L'auteur se demande comment s'est produite historiquement la révolution qui a fait passer le centre des arts de Paris à New York dans les années 1950. Il traite des conditions économiques, politiques et idéologiques qui ont forcé les artistes à se penser autrement.

Une fresque de l'avant-garde russe restitue les différents mouvements artistiques (néoprimitivisme, cézannisme, fauvisme russe, cubofuturisme...) dans leur complexité contextuelle.

Recueil de textes constituant une histoire de l'art moderne centrée sur le thème de l'anti-académisme. Ils évoquent notamment le goût partagé par G. Grosz et J. Dubuffet pour le graffiti ou le ressourcement de G. Courbet et de J. Ensor dans l'art populaire, mais aussi A. Jorn, R. Hausmann, M. Duchamp et J. Bosch. Ces artistes ont en commun leur refus du classicisme et du cartésianisme.