Pour sélectionner leurs étudiants, les universités américaines prennent en compte divers critères : les résultats scolaires, l’origine ethnique, le lieu de résidence ou encore le sexe. Les établissements les plus prestigieux considèrent également la filiation du candidat. Ils favorisent les enfants d’anciens élèves, pratiquant ainsi une forme de discrimination positive... pour les riches.

À l'école, enfants d'ouvriers et de familles aisées font banc à part. Le sociologue François Dubet et l'ex-ministre Najat Vallaud-Belkacem croient pourtant en une possible mixité.

Avant ses 40 ans, le ministre de l'Education avait très peu écrit sur les minorités, thème devenu son sujet favori. Ses engagements d'étudiant intriguent.

Comment réduire les inégalités, en particulier dans l'accès à l'éducation ? La question se pose dans de nombreux pays, y compris en France. Des politiques de discrimination positive qui ne disent pas toujours leur nom sont mises en place. Avec quelle efficacité ? Nous avons demandé aux experts.

Furieux de la réaction des campus à la guerre Israël-Hamas, des milliardaires n’hésitent plus à attaquer violemment les universités qu’ils financent.

La polarisation des débats a fissuré le consensus sur les figures de la réflexion et de l'expertise, remettant en cause les rouages habituels de la "parole autorisée".

Et si l'école ne jouait qu'un rôle infime dans la trajectoire de nos enfants ? Et si leurs bonnes notes reposaient avant tout sur des codes sociaux acquis dans leur famille dès le plus jeune âge ? C'est la thèse, dérangeante, du sociologue Bernard Lahire.