La récente réforme du baccalauréat, doté désormais d'un "socle commun" et d'un "grand oral", a provoqué la réapparition d'une notion désuète mais dont il semble difficile de se passer : la culture générale. Pour le ministre de l'Education nationale, Jean-Michel Blanquer, "il faut de la culture générale pour diminuer les inégalités" ; au contraire, le collectif "Sauver les lettres" la range à côté de l'"aisance rhétorique", de la "maîtrise des codes sociaux" et y voit avant tout un instrument de discrimination sociale.

De « groupes de niveau » à « groupes de besoins, la pirouette sémantique n'a pas éteint la polémique. Dès la rentrée, la mesure est mise en place au collège. Sous autant de formes que d'établissements.

L'objectif de l'article vise à comprendre comment les réalités politiques, économiques et budgétaires rencontrées par le dernier gouvernement libéral de Belgique (1878-1884) pousse ce dernier sur la voie de nouveaux impôts au cours de la première guerre scolaire.

Il s'était imposé, dès 2017, comme un des piliers de la macronie. Un quinquennat plus tard, étrillé pour sa gestion hasardeuse des protocoles sanitaires et tout à sa croisade idéologique contre le « wokisme », le ministre de l'Education nationale affronte une tempête politique inédite. Récit d'un parcours qui l'a conduit du sommet vers la disgrâce, et analyse de son bilan rue de Grenelle. Sommaire. Jean-Michel Blanquer, les illusions perdues. Le vrai bilan de Blanquer. Le croisé contre le « wokisme ».

Sur la forme, le ministre-historien affiche une rupture avec son prédécesseur. Mais il marche bel et bien dans les pas d'Emmanuel Macron. Et le plus dur est à venir : réformer en profondeur.