Malgré le rejet de l'indépendance, le référendum écossais a bouleversé à jamais le paysage politique britannique.

Le parti populiste a remporté son premier siège au Parlement de Londres. C'est le signe d'un bouleversement pour les principaux partis traditionnels.

Restera ? Restera pas ? La sortie du royaume ou pas de l'UE n'est que l'ultime épisode de l'histoire compliquée qu'entretient la Grande-Bretagne avec la France et l'Europe.

Le tumulte qui a accompagné l'examen par le Parlement de Westminster du projet de loi de retrait du Royaume-Uni de l'Union européenne est l'un des nombreux symptômes d'un pays qui connaît une crise sans précédent depuis les années 1980.

Voilà deux ans que les Britanniques ont voté à 52 % pour sortir de l'Union européenne, et quinze mois que le gouvernement britannique négocie sa sortie. Jusqu'à présent, l'intérêt (souvent passager) de la presse européenne pour le Brexit s'est porté sur ces négociations. Pourtant, ce qui se passe à l'intérieur du Royaume-Uni mérite que l'on s'y attarde. En particulier, les débats récents sur la loi de sortie de l'Union européenne (EU Withdrawal Bill) mettent en lumière les défis immenses auxquels est confronté le gouvernement britannique au plan intérieur.