Une série de photos, prise par la sonde Global Surveyor, laisse penser qu'un torrent aurait récemment jailli sur la planète rouge.

Envoyer des astronautes sur Mars est à la fois risqué et difficile. Horriblement cher, aussi. Les adversaires d'une telle aventure l'estiment à 1 500 milliards de dollars. Ses partisans, à 6 milliards seulement. Qui a raison ?

Quarante ans après les sondes américaines Viking, l'Europe compte atterrir sur Mars. Son module Schiaparelli s'engagera cet automne 2016 sur le véritable chemin de croix qui conduit à la surface de la planète rouge. Un enchaînement de manoeuvres d'une complexité sans égale.

Expériences de confinement, tests de scaphandre, gestion des vivres... : plusieurs équipes préparent activement l'exploration de la planète rouge. Des programmes de recherche qui, comme le pointent leurs détracteurs, ne font qu'effleurer les multiples difficultés d'un voyage vers une autre planète.

Le 4 août 2016, Curiosity fêtait sa quatrième année sur Mars. Le double de la durée initialement prévue ! Derrière cette longévité se cache cependant une cruelle réalité : le rover de la Nasa n'a pas encore accompli la mission pour laquelle il a été conçu.

Le 27 septembre 2016, Elon Musk, le patron de la société privée Space X annonçait, ni plus ni moins, son intention d'envoyer des colons par centaines s'installer sur la planète Mars.

Dans le sud-ouest de l'Espagne, au Rio Tinto, le décor est digne de la planète rouge. Au mois de mai, toute une équipe de techniciens et de scientifiques a investi l'endroit pour simuler une mission d'exploration sur Mars, engoncés dans des scaphandres et accompagnés par des robots.

Dans ce film qui raconte l'histoire d'un naufragé de l'espace, la science a un rôle prépondérant. Tempête de sable dévastatrice, culture de pommes de terre... : ces scènes sont-elles plausibles ?

Une entreprise hollandaise propose d'aller coloniser la planète rouge d'ici à dix ans. Des milliers de Terriens ont postulé. Un projet moins délirant qu'il n'y paraît.

En quelques mois à peine, Phoenix a enchaîné les découvertes dans la plaine martienne Vastitas Borealis. Le petit robot de la Nasa a confirmé la présence de glace dans le sous-sol et il a détecté des minéraux qui auraient été formés dans de l'eau liquide à une époque reculée. De quoi changer notre vision sur ces régions polaires.

A quelles époques les rivières martiennes se sont-elles asséchées ? Si les planétologues savent placer précisément ce tournant dans la chronologie de la planète, ils font toujours face à une grande incertitude pour toute datation absolue. Un problème que résoudrait une collecte d'échantillons sur place