Des dizaines de milliers de peintures rupestres ornent les parois de deux sites perdus dans la forêt colombienne. A cause de la guerre civile, ce trésor archéologique probablement vieux de 12 000 ans est longtemps resté méconnu du public comme des chercheurs. Son étude scientifique commence enfin.

Grâce à la technique du lidar aéroporté, les archéologues repèrent et cartographient des sites précolombiens cachés par une épaisse forêt. Ce qui permet de mieux quantifier les populations du passé.

A peine une dizaine d'habitations précolombiennes ont pu être retrouvées en Amazonie, malgré les nombreuses fouilles archéologiques menées dans cette immense région. La maison qui vient d'être mise au jour sur le site de Pambay, en Equateur, est la plus ancienne connue et date de 3 000 ans. Elle apporte un lot de révélations spectaculaires sur les premiers habitants de la plus grande forêt tropicale du monde.

Depuis 2012, une mission franco-péruvienne mène des recherches dans une région méconnue de la côte péruvienne, le désert de Sechura. Situé à ­l'extrême nord du Pérou à environ 300 km de la frontière équatorienne, ce désert de 20 000 km2 fournit aujourd'hui de nouvelles pistes de recherche sur les modalités d'occupation humaines à l'époque préhispanique, sur les pratiques funéraires à la veille du contact avec les Espagnols, mais aussi sur le paléoenvironnement de la région.

L’Inrap a mené, entre fin 2020 et début 2021, sur prescription de l’Etat (Dac Guadeloupe), une fouille préventive aux Abymes, dans la zone de Petit-Pérou (près de l’aéroport Pôle Caraïbes), en amont de la construction d’un lotissement. L’intervention s’est déroulée durant quatre mois, incluant une phase de « découverte exceptionnelle » liée à la mise au jour d’un très grand nombre de sépultures.