Les listes électorales se rejoignent sur plusieurs points début 2020, à l'approche des élections municipales. Ces élections marquent un tournant sur la question environnementale. Mobilité propre, adaptation au réchauffement climatique, végétal dans la ville figurent en bonne place dans les débats. La sécurité quant à elle ne permet plus de marquer la différence entre les différents candidats. De la même façon, le logement abordable est au coeur des propositions des candidats, et tous misent sur des événements culturels. Explications et détails, sous la forme d'un dossier. Sommaire.

A partir des années 1990, l'Allemagne a massivement vendu des logements sociaux aux investisseurs privés, notamment dans sa capitale berlinoise et aux environs. En 2020, le pays dresse un bilan très négatif de cette opération. Les logements sociaux sont devenus des biens à rentabiliser, les loyers ont fortement grimpé. Le parc s'est dégradé et la manoeuvre a creusé l'écart entre les beaux quartiers d'un côté et les banlieues de plus en plus inconfortables de l'autre, malgré des prix en hausse.

Dans le cadre du projet L'Autre soie, l'obligation urgente de loger les plus précaires doit aller de pair avec leur insertion dans le monde du travail et au sein de la ville. La mixité des services proposés par le dispositif est essentielle car elle permet de favoriser les échanges entre chaque usager du quartier, pour que tous trouvent leur place. L'écosystème formé par le le logement, l'économie et la culture a pour but de faire naître un quartier plus solidaire et mieux paramétré au regard des besoins.

Les collectivités peuvent initier et piloter une procédure intégrée pour le logement qui permet de raccourcir les délais de construction. Une telle opération d'aménagement comprenant des logements devra respecter certaines règles, notamment en matière de mixité sociale et d'intérêt général. En une démarche unique, le plan local d'urbanisme et d'autres documents d'urbanisme de rang supérieur sont rendus compatibles avec le projet d'aménagement.

La précarité énergétique concerne 12 millions de Français. Une injustice interrogée lors du premier Campus des Territoires Zéro Exclusion Énergétique en juin 2024, à Marseille. Sommaire. De la promesse d'un bien commun à la précarité énergétique. "Ca nous a ouvert le coeur". Ensemble, massifions ! Éradiquer la précarité, c'est possible. Déclaration de Marseille : des élus impliqués. Ensemblier solidaire, un métier qui a du sens. Artisans : à nous de jouer !

Le logement est dans le viseur de Bercy, qui veut réduire une dépense publique jugée inefficace. Mais la politique du logement a besoin d'un cap, pas d'une cure d'austérité. Détails. Quelques données chiffrées.

Au temps de « Vienne la Rouge », de 1919 à 1934, la municipalité socialiste a développé un programme d'habitat social novateur financé par l'impôt sur les plus riches.

Les chantiers se multiplient dans la capitale russe. Et se transforment en champs de bataille, les habitants se mobilisant contre les programmes de relogement lancés par la mairie. Dans le quartier de Kountsevo, ils sont allés en justice défendre leur droit à la propriété privée.

Alors que la France, comme d'autres pays européens, connaît une crise du logement sans précédent depuis celle des subprimes de 2008, le Premier ministre, Gabriel Attal, dans sa déclaration de politique générale, le 30 janvier, a remis au goût du jour le slogan d'Emmanuel Macron du "choc de l'offre". Doper la construction amènerait mécaniquement à une baisse des prix, selon ce mantra. En 2008, justement, les gouvernements européens et américain ont lancé des plans de relance qui passaient par la construction de logements et ont contribué à la création d'une bulle spéculative.

Pénurie de foncier, prix et taux d'intérêt élevés, manque de soutien de l'Etat... Le secteur de la construction se trouve confronté à sa crise la plus sévère depuis un demi-siècle. Comment relancer la machine ? Sommaire. Les raisons d'une crise. Colocation, un toit pour tous.