"Historia" a demandé aux candidats – heureux ou malheureux – à la course à l'Elysée de nous livrer le nom du personnage qui incarne le mieux leur engagement politique et de justifier ce choix. La plupart se sont prêtés au jeu. Et leurs réponses sont parfois inattendues.

Voici une sélection, au fil des décennies, de contributions écrites par des personnalités différentes, mais toutes unies par la passion de l’Histoire. Sommaire. Louis XIV par Ernest Lavisse (1909). Un régicide ignoré par Augustin Cabanès (1910). Louis XVII s’est-il évadé du Temple ? par Gosselin Lenotre (1911). Edouard VII et la genèse de l’Entente cordiale par André Maurois (1936). Le 11 novembre 1918 par Maxime Weygand (1947). Marie-Antoinette, mère de famille par Pierre de Nolhac (1949). La violation des tombeaux royaux par Léon Cerf (1950).

La femme du combattant de « l’Affiche rouge », Mélinée, a consacré sa vie à la cause arménienne et à la mémoire de son époux. Portrait.

La guerre des mémoires, qui connaît un tour violent aux Etats-Unis, prend pour cible les statues des grands hommes, aujourd’hui mises à bas. Et en France ? Sommaire. Sur un socle éjectable. Ils étaient déjà contestés de leur vivant. La complexité des jugements rétrospectifs. Méprises et mauvais procès. La valse à mille temps des statues. Le peuple endormi des statues de la IIIe République. Le déboulonnage, une question qui divise.

520 000 infirmières exercent en France en 2020 (soit 90 % de la profession). Applaudies tous les soirs pendant le confinement, elles ont pourtant dû gagner leurs galons. Illustration avec quelques figures emblématiques.

Le président de la République veut rendre hommage, en donnant leurs noms à des rues ou à des édifices publics, à des « personnalités issues des quartiers populaires, de la diversité et des vagues d’immigration qu’a connues la France au XXe siècle ». Un comité scientifique oeuvre déjà à dresser une liste de 300 à 500 personnes. Alors, initiative louable ou périlleuse ? Sommaire. Dominique Taffin : « Il faut reconnaître les personnes laissées en marge de notre histoire ». Jean-Pierre Rioux : « Après l’“American way of life”, l’“American way of memory” ? »

Symbole de la victoire contre l’Allemagne, écarté en 1945, il revient au pouvoir en 1951 et n’entend rien changer à sa démesure et à sa volonté de maintenir Londres au centre du jeu mondial. Cependant, les crises politiques et les maladies vont vite rendre ses combats crépusculaires, malgré la peinture, les cigares et le champagne ! Sommaire. Les ultimes joutes d’un come-back politique. L’hédonisme, une arme fatale. Le « Vieux Lion » en proie à la maladie. Un "black dog" difficilement muselé. Un homme d’État aux enfants ingouvernables. Retraité, mais hyperactif ! À Chartwell, le règne animal.

Le présentateur du « 20 heures » de TF1, outre la passion des news, nourrit un grand intérêt pour l’Histoire, notamment quand elle s’incarne dans ce héros de la Résistance, dont il admire la clairvoyance, d’une vertigineuse actualité.

Comment le secrétaire de Jean Moulin a-t-il mené ce travail d'historien et de mémorialiste sans équivalent ? Enquête dans les coulisses d'une oeuvre iconoclaste.