Comprendre la situation politique de l’Arménie, qui a connu récemment une « Révolution de velours », suppose de connaître l’Histoire. Longtemps, ce peuple n’a pas eu d’Etat souverain. Son rapport à la chose politique est complexe et la tentation est permanente pour lui de trouver refuge dans la mémoire. Du fait de l’émergence d’une société civile, la situation semble aujourd’hui favorable à une évolution qui inscrirait l’Arménie dans le présent de la mondialisation.

Depuis des mois, le peuple français gronde, manifeste une colère confuse et bruyante contre toutes les élites. Il veut être écouté et le fait violemment savoir, entraînant la nation dans un tumulte dont l'ampleur a surpris. Car le peuple est ainsi : imprévisible toujours, excessif parfois, cherchant sans cesse son équilibre entre raison et émotion. La grande histoire l'a trop souvent négligé, pour ne s'intéresser qu'aux nobles et aux rois, aux affaires de l'Etat. A tort, car il y a tant à apprendre des coups de sang qui le traversent.

Le printemps soudanais vit-il ses derniers instants ? Alors que l’armée réprime les manifestants, de l’autre côté de la frontière, des Egyptiens retiennent leur souffle. Anciens de la place Tahrir, eux aussi ont cru changer le cours de leur histoire en 2011. Et vivent depuis avec l’amertume des espoirs bafoués. C’est avec d’autant plus d’admiration et d’inquiétude qu’ils observent leurs voisins. Voulant croire que leur tour viendra à nouveau.

Peu de pays d’environ dix millions d’habitants comptent autant de représentations diplomatiques que Cuba. Au cours du XXe siècle, le David caribéen a pris le devant de la scène, suscitant parfois l’admiration, souvent l’empathie, toujours le respect. Mieux, il a ouvert les ailes pour s’en aller combattre Goliath sur d’autres continents, notamment en Afrique, où il joua un rôle déterminant. Sommaire. Et le monde faillit disparaître. Petite histoire d’un embargo. Quand les non-alignés unissent leurs forces. Le guérillero, le martyr et l’icône. Ainsi était le Che. Une épopée africaine.

Une fois la Russie convertie à l'économie de marché, les moyens affectés à la propagande en direction des pays capitalistes ont chuté. Moscou revient désormais sur le marché mondial de l'information, dans l'espoir d'égratigner l'hégémonie des médias occidentaux. Par l'intermédiaire de ses relais d'influence, le Kremlin fait la promotion de valeurs conservatrices qui, en Russie, occupent l'espace laissé vacant par l'abandon de l'idéologie communiste. Sommaire. Organiser des révolutions «spontanées». Les ondes de Radio Europe libre brouillées par la détente. RT, la voix de Moscou.

Du Moyen Age à nos jours, l'ouvrage collectif "Révolutions françaises" (Perrin/"Le Point") retrace l'histoire des troubles majeurs qui ont divisé notre pays.

Auteur de "Qui veut la révolution ?", le chercheur américain tente de comprendre pourquoi de nombreuses grandes révolutions ont très mal tourné.