La réduction du rôle du Parlement voulue par la Constitution de la Ve République est-elle encore tenable, compte tenu du type de difficultés qu’affrontent aujourd’hui les gouvernements? François Cornut-Gentille plaide pour une reconsidération des fonctions parlementaires qui les mettrait au service de la capacité de gouverner.

Les démocraties européennes s’écharpent sur la place à donner à la participation citoyenne et se heurtent à un système parlementaire en crise. Une étude comparative entre la France, l’Allemagne et le Royaume-Uni sonde les tendances.

Qui va gouverner le pays ? Plus de deux semaines après les législatives, l’incertitude demeure… Dans ce numéro – le dernier avant notre série d’été consacrée à trois sagas de la pop culture –, le "1" revient sur le grand flou qui entoure la direction de la France, fracturée en trois blocs quasi égaux, alors qu’à quelques jours des JO l’enjeu est déjà de montrer le pays sous son meilleur jour. Sommaire. Trêve de plaisanterie, éditorial. La France en pilote automatique, on essaie ? "La voie parlementaire, une culture de la patience et du compromis", entretien avec Dominique Rousseau.

Cette arme parlementaire qui va peser plus que jamais n'est pas sans risque. Ni pour ceux qui la déposent ni pour le pays.

Pendant trois mois de débats laborieux sur le budget, les ambitions rivales des grands chefs et les stratégies contradictoires des groupes politiques ont mené, presque mécaniquement, à une impasse. C'est un échec cuisant pour ceux qui espéraient que l'absence de majorité claire donnerait naissance à un parlementarisme à la française.

Pour la constitutionnaliste, le texte de 1958 propose une solution “tout parlementaire” à la crise, pour peu que les acteurs politiques en adoptent la “culture”.

Comment sortir de l'impasse politique dans laquelle se trouve le pays après six mois de crise et de soubresauts ? Sommaire. L'année des paradoxes. Le tournant de 1962. Michel Winock : "Il faut que les citoyens se sentent coresponsables de l'Etat du pays". Irresponsable président. Quel remède ?

Ses détracteurs parlent d'un changement de façade. Lui, d'une nouvelle ère. Le premier président du Conseil des ministres entend ouvrir la voie du parlementarisme au Togo.

Sous la Ve République, le Parlement a longtemps fait figure de serviteur du pouvoir exécutif. L'existence d'une solide majorité parlementaire en faveur du président de la République (excepté durant les périodes de cohabitation) a incité à considérer l'Assemblée nationale - et, dans une moindre mesure, le Sénat- comme une quasi-chambre d'enregistrement des lois. Or la présence d'une majorité relative de 2022 à 2024, puis l'absence de toute majorité depuis les élections législatives anticipées de l'été dernier ont sensiblement rebattu les cartes.