Les émeutes de mars 2007 en ont fait des thèmes de campagne électorale. Terrain d'affrontement entre les bandes, lieu de vie pour les jeunes des cités, zone de passage pour les banlieusards, les hommes d'affaires ou les SDF...

Big bang ou mini-réforme ? Nicolas Sarkozy s'était promis de dynamiser la forteresse Bercy et de dynamiser ses fonctionnaires.

Le modèle américain qui fait tellement rêver Sarkozy n'est pas celui qu'il croit... Et Bush pourrait en témoigner.

Jean-Pierre Jouyet, le secrétaire d'Etat aux Affaires européennes, a fait toute sa carrière dans les cabinets de gauche. Aujourd'hui, l'ex-ami de Hollande fait un premier bilan après trois mois dans le gouvervement Sarkozy.

Comment la fille d'un maçon algérien est-elle devenue l'alter égo de Nicolas Sarkozy et l'un des symboles du gouvernement ?

La gauche avait rêvé d'une France black, blanc, beur. Elle n'a pas su donner une réalité à cette diversité dont Sarkozy a fait une des images de marque de son gouvernement.

Grâce à son traité simplifié, le président français, avec l'aide d'Angela Merkel, remet l'Europe en marche... Au prix d'un compromis qui privilégie les différences au lieu de rechercher des points d'accord.

François Fillon, favorable à la suppression du poste de Premier ministre, a théorisé lui-même son effacement. Mais s'il veut exister, il devra, plus rapidement qu'il ne le croit, fixer des limites à la boulimie présidentielle.

Dimanche soir, sur RTL, il a tancé Christine Lagarde et préempté les grands sujets de la rentrée... vingt-quatre heures avant François Fillon. Portrait d'un grand commis de l'Etat qui pourrait accéder un jour à un destin national.

Le président reçoit à la fin de la semaine les propositions du comité Balladur. Si elles sont acceptées par les députés et les sénateurs - ce qui n'et pas gagné d'avance -, il pourra réaliser son double objectif : prendre acte de la présidentialisation définitive du régime tout en renforçant le pouvoir de contrôle d'un Parlement rénové.

"Je serai le président de l'augmentation du pouvoir d'achat", avait promis le candidat. Huit mois après son élection, le président avoue son impuissance : les caisses sont vides, et ce sont les patrons qui décident des salaires. A quand le plan de rigueur ?