Les déchets de poissons sont truffés de molécules antirides, coupe-faim, antistress...

Paysans et consommateurs se révoltent contre l'agro-industrie et la grande distribution. Le ″fait maison″ triomphe. C'est la fin de la malbouffe ?

Au procès de l'agriculture intensive, les preuves d'un danger pour la santé s'accumulent, jusqu'à ébranler les habitudes alimentaires. L'enquête choc de la journaliste Marie-Monique Robin, dont ″L'Express″ publie des extraits, vient enfoncer le clou.

Excès de graisse, de sel, de sucre, risques liés aux polluants chimiques... L'industrie agroalimentaire nuit-elle à la santé ? Elle dispose en tout cas de puissants lobbys, actifs auprès des pouvoirs publics. Dans la lutte contre l'obésité et la malbouffe, la bataille fait rage. Nouvelles du front.

Les produits vendus sous le label "bio" regorgent souvent de graisses, de sucres, de sel et d'additifs. Il en contiennent parfois même plus que les produits industriels traditionnels. Alors pourquoi en acheter ?

Fini les restaurants classiques hors de prix, vive la cuisine ambulante ! Désormais, les bons produits se démocratisent et les grands chefs eux-mêmes se mettent à la street food de qualité, explique ″The Wall Street Journal″.

Se nourrir sans s'empoisonner ni empoisonner la planète, c'est possible ! A quelques semaines du sommet climatique de Paris, la fondation GoodPlanet de Yann Arthus-Bertrand, en partenariat avec L'Express et de grands chefs, met sur la table des "recettes" simples, abordables et efficaces pour allier les gestes citoyens et le plaisir épicurien. Sommaire. L'autre cuisine d'Alain Ducasse. "Pas qu'un catalogue de belles adresses". Consommateurs si vous saviez...Quand la cantoche fait école. De la viande ? Non merci ! Le meilleur de la gastronomie durable.

L'individu moderne est soumis à des injonctions contradictoires : alors que le capitalisme consumériste invite les plus privilégiés à s'adonner aux plaisirs de la bonne chère tout en condamnant les moins fortunés à une alimentation industrielle riche en graisses, sucre et sel, la société technicienne inculque à tous ses membres une éthique ascétique fondée sur la course à la minceur.

Rapidité, accessibilité, qualité : c'est le credo des restaurants "fast-casual", qui parient sur la fraîcheur, la traçabilité des produits, et le respect de l'environnement. Relayés par les réseaux sociaux, ils font un carton outre-Atlantique... Et la fortune de leurs créateurs.