Rencontre, en février 2011, avec Jean-Paul Fitoussi, économiste et professeur à l'IEP de Paris, qui revient sur la crise économique et financière mondiale récente, sur ses conséquences et les moyens d'en sortir. Il s'étonne que la croyance à l'autorégulation des marchés à laquelle adhèrent les libéraux ne soit pas encore définitivement discréditée. Il en appel à plus de pragmatisme dans le choix de solutions, à l'image de la vision de John Maynard Keynes.

Le point, en février 2011, sur le risque de crise qui pèse encore sur les marchés financiers et par conséquent l'économie mondiale, alors qu'aucune régulation sérieuse n'a été mise en place par les gouvernements pour contrer les déséquilibres de fond. La machinerie des produits dérivés et du shadow banking est notamment toujours opérationnelle. Si les optimistes croient à la reprise, à la supervision financière et au rééquilibrage, il devient urgent de mette en place des amortisseurs.

Pourquoi l'inflation n'est pas la solution

Réflexion, en juillet 2011, sur les alternatives radicales de la politique économique en France, alors que l'interdépendance des économies favorise l'expression de nouvelles alternatives. Quatre propositions se distinguent : protectionnisme et relocalisation ; nouveau partage de la valeur ajoutée et rigueur budgétaire ; dévaluation et création de devises ; régulation radicale. Analyse des quatre propositions.

Réflexion, en novembre 2011, sur les moyens de sortir la France de la crise et de lui faire retrouver le chemin de la croissance. Menacée par l'éclatement de deux crises, celle des dettes souveraines de la zone euro et celle de la désindustrialisation, la France va voir sa croissance potentielle être divisée par deux. Pour s'en sortir, la France va devoir stopper son déficit et limiter les dépenses non productives tout en maintenant les dépenses utiles à la croissance. Le soutien des PME et les investissements dans la recherche et l'innovation seront essentiels.

Après le dérèglement climatique, le grand dérèglement économique.

″L'humaniste″ Leonetti a choisi le registre de la pédagogie pour démontrer aux populistes de toute obédience pourquoi il fallait conclure à Bruxelles, un nouveau traité. A la base, souligne-t-il, il y a une règle de bon sens sur l'équilibre des finances publiques.

Rencontre, début 2012, avec l'économiste Christian Saint-Etienne qui apporte ses pistes de réflexion pour améliorer l'économie française qui souffre d'un manque de compétitivité tant au niveau macro-économique que micro-économique. Les axes à travailler : réduire la dépense publique d'au moins 5 points de PIB en proportion de la richesse nationale ; donner aux 3000 à 4000 PME manquant à la France les moyens de leur développement via un allégement des charges.

La baisse attendue du pouvoir d'achat, une mauvaise nouvelle pour les Français, une bonne nouvelle pour l'économie française.

Equilibre budgétaire et croissance sont-il conciliables ?

Un budget d'austérité sans réforme structurante.

Une mise en revue critique et sans appel des dévoiements de l'hyper-capitalisme.