Cet écrivain et pionnier de l'agroécologie fédère de plus en plus d'indignés en rébellion contre la surconsommation, les ravages infligés à la planète... Rencontre en Ardèche avec un paysan philosophe à l'incroyable parcours.

La viticulture française se convertit progressivement au bio. Pour preuve, la certification bio, représentée sur les étiquettes par le logo AB et/ou la feuille verte européenne, concerne 10% du vignoble en 2018, contre 7% 5 ans auparavant. Même les grands crus Bordelais s'y sont mis, suite à une prise de conscience venue de lanceurs d'alertes et d'émissions télévisées sur les risques pour la santé et l'environnement liés aux pesticides. Mais pour beaucoup, la conversion au bio n'est pas une question d'image. Ceux-ci ne l'utilisent pas comme un argument commercial.

Hier raillée, l'agriculture biologique est désormais courtisée. A cela deux bonnes raisons : c'est un modèle de gestion "durable" et le marché est porteur.

Hier en Europe, l'arbre était partout autour et dans les parcelles. Associer à nouveau des arbres et des cultures est aujourd'hui l'un des grands espoirs du développement d'une agriculture écologique.