En 2022, nous avions déjà mené une première grande enquête sur les plateformes de veille. Elle avait fait l'objet d'un numéro spécial de la revue I2D. Depuis cette date, le marché s'est transformé avec l'intégration de Digimind dans Onclusive (juillet 2022), les rachats successifs par Chapsvision, après celui de Bertin (AMI EI) en juin 2021, de QWAM (mars 2023) et Geotrend (juin 2023) et de plusieurs autres acteurs de l'OSINT, de la traduction ou de l'analyse de données, ou encore l'acquisition d'lscope par KB Crawl en février 2024. Pas de chiffres.

Pendant assez longtemps, la veille business et la veille scientifique et technique ont constitué des champs tout à fait distincts avec des compétences et ressources spécialisées bien définies pour les piloter, ainsi que des objectifs, des méthodes, des outils et des sources propres.

La veille, on le sait, est une activité en première ligne face à la surcharge informationnelle. Ce défi, auquel le veilleur est confronté quotidiennement, a été pris en compte par les plateformes de veille depuis plusieurs années, avec des résultats variables. Récemment, cependant, ces plateformes ont franchi une nouvelle étape en intégrant l’intelligence artificielle. Quant à la majorité des veilleurs confrontés à la gestion quotidienne de cette infobésité, l’utilisation de l’IA représente également un atout considérable dans leur gestion quotidienne de l’information.

À l’ère de l’IA générative, les outils de veille évoluent pour offrir de nouvelles capacités d’analyse documentaire. Parmi les nouveaux venus dans l’écosystème des outils d’IA pour la veille, NotebookLM se positionne comme un assistant de recherche et d’écriture basé sur l’IA. Ce service, développé par Google, pourrait aider les professionnels de l’information à interagir plus facilement avec de multiples sources de données disparates.

La surveillance des tarifs peut constituer un élément phare de la veille concurrentielle ou prospective, lorsqu'une entreprise cherche à étudier un marché ou comparer ses fournisseurs. Mais les prix constituent des éléments très variables, en plus d'être parfois inexacts ou tout simplement absents sur le web. Le veilleur doit donc adopter une approche adaptée. S'il peut mener sa barque seul et explorer les sites de lui-même, il peut également se tourner vers d'autres méthodes.

Une veille gratuite ou sans budget n'est pas possible aujourd'hui car il n'existe pas d'outil gratuit permettant d'automatiser l'intégralité du cycle de veille, qui passe par l'analyse des besoins, la mise en place de la stratégie de recherche, le sourcing (c'est-à-dire l'identification des sources pertinentes), la mise sous surveillance des sources identifiées et la collecte des informations, la capitalisation de l'information et l'analyse et la diffusion au public concerné. La part de l'humain dans le processus reste donc inévitable, et l'humain a un coût.

La technologie de la reconnaissance d'images est depuis 2016 largement utilisée par les acteurs de la veille et surtout les outils de social media monitoring qui n'ont pas tardé à tirer parti de ses bénéfices et à les inclure dans leurs plateformes. Une montée en puissance qui s'explique essentiellement par les progrès réalisés sur le plan de l'intelligence artificielle qui a amélioré le processus d'identification et de détection d'un objet, d'un visage ou d'une caractéristique dans une image. A savoir que la reconnaissance d'images pour la veille s'applique principalement aux logos.

Un rapport du Pew Research Center publié à l'été 2017 sur l'usage des médias sociaux dans l'accès à l'information a révélé que 67% des Américains s'informaient via les réseaux sociaux (Twitter, Facebook, Instagram, Whatsapp) et la moitié d'entre eux sur Facebook. Les médias traditionnels n'en étaient pas pour autant délaissés mais perçus comme un complément. Au regard de cette tendance, observable dans le monde entier, les réseaux sociaux peuvent ainsi être adaptés à la veille dans un cadre professionnel. Etude de cas dans le secteur de l'éolien. Pas de chiffres.

La veille et la recherche d'information ne peuvent bien souvent pas être appréhendées à l'échelle d'une seule langue ou tout du moins uniquement en français.

L'infobésité des sources est un défi de plus en plus difficile à gérer pour un veilleur comme pour tout un chacun. L'une des pistes possibles pour en sortir passe par une méthode de" mise en veilleuse" basée sur l'intelligence des sources que nous développons dans cet article.

Les podcasts ont une place particulière dans le monde de la veille. C'est un type de sources qui a, sur certains sujets, une valeur inestimable. Ils peuvent en effet proposer des informations que l'on ne retrouve pas ailleurs, offrir de l'analyse et de la profondeur difficile à obtenir dans des contenus plus courts comme des articles par exemple, etc. De plus, les podcasts sont souvent gratuits, ce qui ne nécessite pas une souscription à un abonnement supplémentaire. Pas de chiffres.

Avec leurs résultats mesurables, les médias sociaux sont devenus incontournables pour les annonceurs et les professionnels du marketing qui touchent un public de masse ou ciblé. Dans ce contexte, les bibliothèques de publicités LinkedIn et TikTok, qui viennent d'être mises à jour pour rendre publiques plusieurs données publicitaires diffusées sur leurs plateformes, peuvent apporter des informations précieuses dans le cadre d'une veille stratégique. Pas de chiffres.