Alicia Sanchez-Mazas mène dans son laboratoire de l'université de Genève des études sur la diversité génétique humaine. Son objectif : mieux comprendre l'histoire du peuplement et briser certaines conceptions dépassées sur l'espèce humaine.

Décédé en 201.3, l'anthropologue Alain Testart a laissé une oeuvre abondante qui continue d'être nourrie par des publications posthumes. Grâce à son travail sur la préhistoire et les sociétés de chasseurs-cueilleurs, il a ouvert de nombreuses voies d'interprétation aux archéologues. Les 24 et 25 novembre 2016, un colloque lui était dédié : l'occasion d'une rencontre entre préhistoriens et anthropologues pour poursuivre le sillon qu'il avait commencé à tracer.

Chef de file d'une ethnologie qui ne se prend pas trop au sérieux, Nigel Barley a fait irruption sur la scène littéraire avec son ouvrage "Un Anthropologue en déroute", suivi par d'autres succès de librairie sur le même ton irrévérencieux...

Pour célébrer le nouveau millénaire, "Grands Reportages" vous invite à un tour du monde des peuples premiers, un voyage ultime où s'entrechoquent civilisation occidentale et cultures originelles.

Appelé yéti, bigfoot, almasty, barmanou ou yowi, l'homme sauvage hante de nombreuses cultures sur plusieurs continents. Entre science et imaginaire, enquête sur une créature fascinante

Masques, totems... : pour l'anthropologue, les images produites par les différentes sociétés expriment quatre visions spécifiques du monde.

Il a beaucoup séduit mais a été très critiqué. Les ethnologues le reconnaissaient comme un des leurs mais plusieurs d'entre eux ne se sont pas privés de le contredire, au point de présenter certains de ces travaux comme pure fiction.

L'anthropologue Alban Bensa publie un recueil d'articles où, à partir de son expérience de terrain en Nouvelle-Calédonie, il fait un retour critique sur sa discipline.

Entre cinq et dix milliers d'années avant notre ère, en des points très éloignés de la Terre, commence à se produire une série de transformations profondes : domestication des espèces vivantes, sédentarisation des communautés humaines, essor démographique, puis naissance des villes, architectures monumentales, royautés, Etats... Pourquoi des sociétés préagricoles, qui jouissaient d'un mode de vie stable et adapté à leur environnement, comme en témoignent encore certaines d'entre elles, se sont-elles engagées dans cette voie ?

Chercheur engagé, Lewis Henry Morgan, est un des pères fondateurs de l'anthropologie. Son oeuvre, bien que négligée aujourd'hui, et ses contributions - notamment sur l'étude des systèmes de parenté - ont connu une belle postérité.

Est-il inévitable d'opposer la nature (animale) à la culture (humaine) ? Les Jivaros d'Amazonie, attribuant une culture à tous les êtres vivants, montrent que les limites de la nature sont moins évidentes que ne l'affirme la pensée moderne.