Du Roi-Soleil au général de Gaulle, "Une histoire érotique de la diplomatie" explore les dessous des relations internationales.

Pour le spécialiste de géopolitique François Heisbourg, avec la chute d'Alep et l'intervention du Kremlin dans l'élection américaine, la Russie impose désormais ses règles sur la scène internationale.

Nathalie Obadia dresse le bilan de la situation du marché de l'art contemporain international au regard de l'évolution géopolitique et économique depuis le début du XXIe siècle. Un état des lieux qui confirme les places hégémoniques des Etats-Unis et de l'Europe malgré la percée de la Chine, explore la relations entre mécénat privé et conservateurs des institutions, voit la surmédiatisation des artistes-entrepreneurs prendre corps, entérine le retour des pratiques artistiques traditionnelles.

Analyse de l'ancien ministre français des Affaires étrangères de François Hollande, Laurent Fabius, qui revient sur la diplomatie mise à l'oeuvre à l'aune des événements traversés (terrorisme international, question environnementale, crise européenne). Malgré les épreuves, la recherche de la paix et de la sécurité et le maintien du rayonnement de la France ont constitué son fil rouge.

Dans le débat entre isolationnistes et interventionnistes, Franklin D. Roosevelt, après avoir longtemps louvoyé, a ancré durablement la politique étrangère américaine dans les institutions internationales. Ses successeurs, y compris Barack Obama, doivent composer entre la demande de leadership, la montée d'autres puissances dans le monde et l'humeur changeante de l'opinion américaine.

Avec 3 degrés de plus, ce n'est plus la même planète ! Les conférences se succèdent sans parvenir à un consensus. Préserver l'environnementne se fera qu'en respectant le pilier social du développement durable.

L'intégration se fera-t-elle par les marchés ou verra-t-elle la naissance d'un nouvel acteur, indépendant des Etats-Unis, un acteur international qui entend construire collectivement un modèle alternatif?

Que peut-on dire du résultat des négociations internationales sur le changement climatique qui n'a pas débouché sur l'accord espéré fin 2009 ? Sans enrayer un processus de négociations qui se poursuit, l'occasion de confirmer des engagements a été manquée. Mais quel impact cela aura-t-il sur nos stratégies environnementales, économiques et sur les formes de solidarité internationale qui restent à inventer ?

Les désastres de la décennie 1990 ont suscité de nombreuses réflexions sur la prévention des génocides, qui ne se réduisent pas à la mise en place des tribunaux pénaux internationaux. D'autres séries de démarches sont discutées ou déjà esquissées, qu'on peut réunir en quatre grands thèmes : distinguer les signes précoces, envoyer des messages cohérents de la part des autres pays, enrayer la logique génocidaire, lutter à posteriori contre l'impunité.

Dans les relations internationales, les Européens se distinguent par leurs prises de position sur la défense du climat, la prudence devant les biotechnologies, la volonté de réguler la finance et la volonté d'éviter la guerre. Faut-il y voir la manifestation de son impuissance et de son incapacité à affronter les défis de l'avenir ? Ne peut-on y voir, plus positivement, une conscience plus lucide du risque ? Et même une forme d'identité politique propre à l'Europe ?