Le candidat républicain à l'élection présidentielle américaine de novembre 2016 sera vraisemblablement moins favorable aux interventions militaires que son adversaire démocrate - une situation inédite depuis la seconde guerre mondiale. Mais la tentation du repli, qui hante la politique étrangère de M. Barack Obama depuis 2009, concerne désormais les deux grands partis.

Ravageuses, les guerres en Irak et en Syrie impliquent chaque jour davantage les puissances étrangères. La bataille qui s'engage à Mossoul inquiète les Etats-Unis, contraints de composer avec les rivalités régionales, notamment entre la Turquie, l'Iran et l'Arabie saoudite. D'autre part, une reprise sanglante d'Alep pourrait compromettre la dynamique diplomatique qui avait suivi l'engagement militaire direct de la Russie aux côtés du régime syrien. Un encart : "Casse-tête américain à Mossoul".

Le mérite de la résolution sur l'Irak revient largement à la France et à la Grande-Bretagne.

Les Gazelle françaises et les Apache britanniques, bientôt déployés en Libye, permettront des frappes plus précises. Mais seront très exposés aux tirs de lance-roquettes.

Sarkozy rêvait d'une guerre éclair. Mais rien ne s'est passé comme prévu. A quelques jours du vote du Parlement, des hauts responsables français, civils et militaires, ont raconté à Vincent Jauvert la véritable histoire de cette opération qui devait restaurer le prestige international de la France.

Face aux pressions internationales et à la menace d'une frappe israélienne, le régime de Téhéran est-il prêt à renoncer aux moyens de fabriquer la bombe ?

Trois semaines après son coup d'Etat, la junte a remis le pouvoir aux civils. Elle laisse un pays coupé en deux. Et les villes du Nord aux mains des islamistes.

Une intervention militaire directe auprès des insurgés syriens, il n'en est pas question. Mais une série d'actions simultanées pourrait être efficace. Le plan B des experts...

Prudence à l'ONU, méfiance à Alger, chaos politique à Bamako. Une opération militaire contre les salafistes n'est pas pour demain.

Malgré le forcing de Paris, le principe d'une intervention armée est encore loin de faire l'unanimité.

Deux semaines que la France s'est lancée dans la guerre et déjà les premières interrogations. L'opération peut-elle atteindre tous ses objectifs ? Dans quel délai, à quel prix, dans quelles conditions ? Tandis que Paris affiche une confiance sans faille, ″l'Observateur″ a dressé la liste des dix questions qui fâchent : celles qui en définitive, détermineront l'avenir de la région. Et l'issue d'un conflit où se joue la sécurité du monde.

Enrôlé de force, terrorisé, drogué, il a servi, comme ses camarades de l'école coranique, de chair à canon aux combattants islamistes.