Les souvenirs d'un commandant militaire en exercice dans le nord de la France pendant la Seconde Guerre mondiale. Il témoigne de sa tutelle pendant l'Occupation, de son opposition larvée au nazisme et de sa capture par les Américains. ©Electre 2019

Le régime de Vichy est né de la défaite brutale de juin 1940 devant l'Allemagne nazie. De juillet 1940 à août 1944, le nouvel « État français » a été tributaire de l'occupation partielle puis totale de la France. Cependant, cette dictature charismatique dont la légitimité reposait presque entièrement sur le maréchal Pétain, a tenté d'imposer, sans l'intervention des occupants, un nouvel ordre politique, social et moral en rupture avec la République, défendant le principe d'une « communauté nationale » dont devaient être exclus les éléments « inassimilables » (juifs, communistes, francs-maçons, étrangers). Il a par ailleurs fait le choix d'une collaboration stratégique avec le IIIe Reich, dans l'espoir de voir la France se ménager une place dans l'horizon d'une Europe allemande. L'ouvrage retrace l'évolution de cette dictature en s'appuyant sur une historiographie qui a entièrement renouvelé le sujet depuis une quinzaine d'années.

En 1940, des millions de Français passent en quelques jours sous le joug allemand et, sur les deux tiers du territoire, les villes et les villages subissent les forces et les symboles du nazisme. L'auteur livre ici une synthèse sur le quotidien des Allemands dans la France de l'Occupation. Il éclaire ainsi leurs projections idéologiques, historiques et culturelles depuis la défaite de 1918. ©Electre 2019

Histoire du régime de Vichy, de juillet 1940 à août 1944, et de la politique de collaboration de l'Etat français avec le IIIe Reich. ©Electre 2016

Cette étude à la fois politique, littéraire, cinématographique ou culturelle, ponctuée d'anecdotes, porte un regard sur la sexualité dans la France occupée. Ce deuxième volet examine la défense de l'ordre patriarcal organisé aussi bien par la Résistance que par Vichy, face à la volonté d'émancipation des femmes, considérées comme suspectes.

Publié en 1943, ce texte est la contribution de l'écrivain à la presse clandestine de la Résistance. Il y stigmatise l'attitude de P. Pétain et des Français qui acceptent de collaborer avec l'ennemi. A l'oppression, il oppose des paroles d'espérance et renouvelle sa foi en l'homme. En complément, un artiche sur la nation française, des pages de son journal et des extraits de sa correspondance. ©Electre 2016

Agrémenté d'une centaine de fac-similés, cet ouvrage témoigne de la vie quotidienne des Français pendant l'Occupation allemande.

De juin 1941 à juin 1942, la collaboration a vécu sa grande époque ; les conséquences psychologiques de la poignée de mains de Montoire et l'attaque de Mers-el-Kébir se sont développées ; la rupture du pacte germano-soviétique a réveillé les passions. Mais la collaboration n'est pas un bloc : entre les opportunistes qui profitent des facilités du Marché Noir et les intellectuels, entre les tendances d'un Vichy pro-anglais pour certains et les mouvements fascistes extrémistes, il convient de distinguer.

Durant la période étudiée, les armées allemandes reculent devant l'offensive alliée. Après l'ivresse qui a suivi la Libération, les Français se trouvent confrontés aux dures réalités de l'après-guerre. C'est d'abord l'épuration et ses excès, c'est surtout la reconstruction du pays. Tout est urgent. Beaucoup de témoignages rendent le récit plus vivant, une grande objectivité permet, avec le recul des années, de se faire une idée de ce que fut cette époque troublée.

L'histoire de la traque des résistants de 1940 à 1944, à partir des archives des services spéciaux français. Les auteurs décryptent les méthodes d'infiltration utilisées contre la Résistance et les principaux coups de filets. Ils évoquent plus particulièrement 17 affaires : l'arrestation de Jean Moulin, l'infiltration des maquis ou encore le démantèlement du réseau Alliance. ©Electre 2019